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Sujet : Catastrophique


De camping 2, le 4 janvier 2008 à 23:24

Pastis par temps bleu pastis délicieux.


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De fretyl, le 21 avril 2010 à 16:26
Note du film : 2/6

Je viens de voir il y'a quelques heures cette suite à Camping avec quelques amis. C'est une pure catastrophe.
En fait le premier film fonctionnait uniquement grâce au duo mal assortit Dubosc/Lanvin. Un chirurgien parisien devant supporter les frasques d'un campeur. C'est sur cela que reposait une grande partie de la comédie. Enlevez Gérard Lanvin ; qu'est-ce qu'il reste ?
Une comédie pour beauf, destiné aux spectateurs de TF1, aux amateurs de Dechavanne, à ceux qui regardent Camping paradis

L'humour du premier film s'est envolé, on ne rit que très peu, Dubosc qui en fait des tonnes, finit par nous sortir par les yeux et on sent bien que les scénaristes ont du se casser la tète pour essayer de retrouver le souffle du premier film.
C'est monté n'importe comment, il n'y a ni histoire, ni scénario et en plus la plupart des idées sont calquées sur celles du premier film.

Ça rappelle, assez bien, le bide qu'a constitué Les bronzés 3. Même lourdeur, même blagues ratés…


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De Steve Mcqueen, le 21 avril 2010 à 17:36
Note du film : 3/6

Le film ne vaut que pour Dubosc, hilarant de la première à la dernière image, proprement désopilant en Patrick Chirac…!


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De Gilou40, le 21 avril 2010 à 23:48

Comment est anconina, dans cet opus ? Et je viens d'entendre Fabien Onteniente, qui présentait son film sur ma radio locale, dire qu'un Camping 3 verrait le jour en 3D ! Véridique !


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De fretyl, le 21 avril 2010 à 23:57
Note du film : 2/6

Gerard Lanvin a refusé le rôle à cause d'une mésentente avec Franck Dubosc je crois. Donc l'histoire a été vaguement modifiée et c'est Anconina qui a repris le rôle initialement prévu pour Lanvin. Anconina ne prend pas trop de place et se fait finalement le plus discret de tous les campeurs.

Dans cette bouillie seul Claude Brasseur m'a fait un peu rire. Surtout au début, lorsqu'il est arrêté sur la route par les gendarmes et transporte dans sa caravane, uniquement du pastis !

C'est drôle, mais parfois des films qui ne m'ont pas plu sur grand écran, m'ont à la télévision paru sympathique. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Je reverrai Camping 2 à la télé et peut-être modifierai mon opinion. J'ai peut-être eu tort de penser, que ça pouvait être aussi bien que le premier et d'y être allé tète baissée.


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De Steve Mcqueen, le 27 avril 2010 à 17:40
Note du film : 3/6

Dubosc : "Comme je dis toujours, Christophe Colomb a découvert l'Amérique et moi, j'ai des couverts en plastique !"

Drôle….!


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De fretyl, le 27 avril 2010 à 18:58
Note du film : 2/6

Bonjour, je voudrais parler au président de la république (…) vous lui direz que c'est de la part de Monsieur Chirac ; non l'autre…


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De Gilou40, le 27 avril 2010 à 23:48

Pitié, les amis ! N'en jetez plus ! Ce n'est pas vous qui, demain, sous la menace, allez emmener vos enfants voir ce chef-d'oeuvre ! Et dire que la fin de l'année scolaire et la bonne tenue de mes chérubins ne tiennent qu'à la danse des tongs, et aux vannes que vous avez citées ! Eux sont des escrocs et vous, vous êtes durs….


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De Steve Mcqueen, le 28 avril 2010 à 08:15
Note du film : 3/6
  • "Vous avez devant vous le nouveau Patrick Chirac; le Patrick prêt pour l'amourr…."
  • "je suis un spécialiste du break; j'ai fait un break qui a duré 6 ans"
  • "Résiste, prouve que tu existes !!"
  • "What Else ?" : Dubosc, après s'être aspergé de désodorisant WC….

Hilarant !!


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De Impétueux, le 17 juin 2020 à 15:05
Note du film : 0/6

Il y a quelque chose de violemment pervers dans la fascination qu'on peut éprouver pour une daube absolue (qu'on sait être une daube avant même de l'avoir regardée, veux-je dire) et pour l'attirance qu'on a à perdre deux précieuses heures de sa vie et une soirée qu'on aurait pu consacrer à autre chose de plus intelligent. Mais bon ! Il faut bien le dire : après avoir trouvé détestable, il y a près de quinze ans, la matrice du concept (voilà de bien grands mots pour une si méprisable chose !), c'est-à-dire le premier Camping, voilà que, en pleine connaissance de cause, j'ai regardé hier Camping 2. On peut appeler ça, en quelque sorte, la fascination de l'échec ou je ne sais quoi de lamentable. Il est vrai que, si d'un autre côté, on m'avait proposé à la télévision, un Bergman ou un Antonioni, j'aurais tout de même choisi Onteniente, parce qu'entre la prétention et la nullité, je préfère la nullité.

Remarquez que je n'ai pas raison sur ce coup ; non que je conteste ce choix de la nullité sur la prétention, qui me paraît sain (ou, en tout cas, moins cafard), mais parce que Camping 2 n'est pas exempt de cette prétention exaspérante. Lorsque jadis Robert Thomas tournait Mon curé chez les nudistes ou Jean Girault réalisait (!) Les Charlots font l'Espagne ni l'un ni l'autre ne prétendait glisser dans leur film un brimborion sentimental et presque grave. C'était gras, c'était moche, c'était d'une vulgarité inouïe et d'une bêtise atterrante, mais ça n'avait pas d'autre ambition que faire rigoler les cantons reculés du Hurepoix ou du Bourbonnais.

Seulement pour faire moquer avec distance et venin la pauvre humanité, il faut quelque chose de plus acide et de plus talentueux. On a sottement comparé la série des Camping avec celle des Bronzés (1 et 2 ; le 3 n'a pas de raison d'être) comme si l'une et l'autre série, qui montrent des Français en vacances, étaient finalement du même acabit, typant des comportements caricaturaux et ridicules : c'est mettre sur le même plan la finesse et la vulgarité. Et j'ai eu pourtant bien du mal à défendre mon point de vue contre un brave type de ma connaissance qui trouvait une parenté aux deux séries. Que dire ? Et je vois pourtant que la distance si abyssale qui différencie radicalement Popeye (Thierry Lhermitte) et Patrick Chirac (Franck Dubosc), ou le couple Morin (Gérard Jugnot et Josiane Balasko) et le couple Gatineau (Antoine Duléry et Mathilde Seigner) est faite de ces impalpables nuances qui séparent le talent de la connerie… Distance abyssale et Impalpables nuances, ça ne vous étonne pas ? Moi si. Comme m'étonne que des paires de rails parallèles dans l'espace d'une gare puissent conduire vers des contrées si différentes.

De toute façon que peut-on dire sur un film à la fois poussif et hystérique (voilà encore une sacrée contradiction apparente) où on a honte pour les acteurs qui s'y sont étalés. Il va de soi qu'on n'en veut pas aux tâcherons qui doivent bien gagner leur vie, justifier leur inscription au régime des Intermittents du spectacle et ne pas se faire trop oublier des sociétés de casting. Depuis que le cinéma existe, il a toujours connu ces gagne-petit qui ne manquent pas toujours de talent, mais sont bien obligés d'accepter ce qu'on leur propose, c'est-à-dire n'importe quoi. Donc rien à dire de la présence d'acteurs d'aujourd'hui, (Mathilde Seigner, Antoine Duléry), d'hier (Richard Anconina) ou d'avant-hier (Mylène Demongeot). Quant à Franck Dubosc, qui doit croire que la clarté de ses yeux pervenche lui donne du talent, il serait mieux inspiré, et pour toujours, de continuer à faire le pitre des soirées télévisées.

Mais Claude Brasseur ? Le fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux, comédiens extraordinaires, et lui-même acteur de talent, qui a tourné avec Jean Renoir, François Truffaut, Claude Sautet  ? Qui a certes beaucoup trop tourné mais tout de même… Quand on pense à ces deux charmants bijoux d'Yves Robert, Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis où il était si fin, si sensible, si dense et si fragile… Le voir dans cette horreur fait bien de la peine…


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De fretyl, le 17 juin 2020 à 23:57
Note du film : 2/6

Et vous n'avez jamais vu Camping 3 qui bat tous les records.

Deux points.

Je ne suis pas d'accord pour dire que Franck Dubosc est le pire acteur du cinéma Français. Même si son talent ne se limite en effet qu'aux divers fourvoiment de TF1 etc… On l'a aussi vu parler de son père, de son vieux devant Daniel Guichard, un jour.

Et puis le premier Camping était tellement éloigné de la bouffonnerie des Bronzés ou de la méchanceté d'un Dupont Lajoie que l'on ne pouvait pas trouver invraisemblable qu'un Claude Brasseur, que le petit Daniel, que le petit homo viellissant s'y soit trouver !


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