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Forum : Robin des Bois

Sujet : Quoi de nécessaire ?


De DelaNuit, le 17 avril 2010 à 15:34

Etait-il vraiment utile de réaliser une énième version des Aventures de Robin des bois ? Entre Errol Flynn (et le dessin animé Disney qui le parodie) et Kevin Costner, combien de versions déjà se sont succédées ? Il y en a pour tous les goûts ! Quel manque d'imagination, manque d'audace de la part de Hollywood… Quitte à faire un film sur le Moyen Age, il y aurait bien d'autre thèmes à explorer.

Enfin, cette version-ci bénéficie au moins de la présence de la talentueuse Cate Blanchett… c'est déjà ça. Mais n'aurait-on pas mieux à lui proposer qu'un rôle de faire valoir de la brute de service du moment ?

Heureusement, L'oeuvre au noir va sortir en dvd. Et puis on peut toujours se replonger dans Un lion en hiver ou Le nom de la rose


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De Steve Mcqueen, le 18 avril 2010 à 13:39
Note du film : 4/6

Après le sautillant Flynn, le buriné Connery et le charismatique Bergin, que peut-donc apporter Sir Ridley ?

D'autant plus qu'au risque de fâcher tout rouge Arca, la talentueuse Cate Blanchett n'est pas assez sexy à mon goût; j'aurais bien vu la somptueuse Eva Green dans le rôle de Lady Marian…

Mais Russell est rôdé à l'épopée, Scott connaît son affaire et j'ai la chance d'avoir un place pour voir le film en avant-première sur la Croisette…alors…


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De droudrou, le 18 avril 2010 à 17:33
Note du film : 5/6

Quel manque d'imagination, manque d'audace de la part de Hollywood… Quitte à faire un film sur le Moyen Age, il y aurait bien d'autres thèmes à explorer.Ce qui serait super : un film sur les croisades ! Un seigneur qui avant de mourir reconnaîtrait son fils bâtard et en ferait un chevalier qui s'opposerait à Saladin ! Une figure méconnue de l'Histoire semblable au Cid qui préfigurerait Gordon Pacha ! avec en vedette un petit Charlton Heston !

Et pour répondre à Steve MacQueen : après le sautillant Flynn, le buriné Connery et le charismatique Bergin, que peut-donc apporter Sir Ridley ? Après la caravane Burstner Gladiator des péniches de débarquement pour refaire Omaha Beach tandis que deux machines volantes de type Léonardo da Vinci à propulsion musculaire équipées de sarbacanes et d'arbalètes à chargeurs survoleraient la plage__… Avec en réserve deux machines volantes à décollage et atterrissage vertical pour aller au milieu des infidèles récupérer les blessés !


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De vincentp, le 14 mai 2010 à 14:45
Note du film : 5/6

Un bon cru Ridley Scott (assisté par près de 2 000 collaborateurs, si l'on examine de près le générique), de mon point de vue.

Commençons par les points qui fâchent: le duo Crowe – Blanchett ne fonctionne pas très bien. Scott n'a jamais été à l'aise sur des aspects romantiques et l'on en a ici un bel aperçu : aucune émotion ne se dégage de leur relation. Je ne pense pas non plus que Blanchett(e) soit "formidable"… Elle fait simplement son boulot du mieux qu'elle peut.

Aspect moyen : les idées. Ce Robin des bois aborde plusieurs thèmes : la monarchie "démocratique" (celle qui existe aujourd'hui en Grande-Bretagne) face à la monarchie de droit divin, la filiation, l'honneur, l'exercice du pouvoir, l'exercice de la foi. Ces thèmes sont correctement traités (mais sans plus). On peut regretter d'autre part des poncifs narratifs qui forcent inutilement l'émotion : quand par exemple les paysans sont enfermés dans une cabane à laquelle les soldats mettent le feu, avant d'être sauvés in extremis… Et puis, cette histoire patine un peu à mi-longueur, et l'on est à deux doigts de l'ennui. On peut aussi reprocher à ce récit de laisser tomber de façon surprenante à mi-longueur les personnages de "petit Jean" et de ses collègues archers (y-a-t-il eu trop de personnages introduits ?). Globalement, cette adaptation finalement assez académique par rapport aux canons actuels ne possède pas la magie de la version de 1938.

Mais cette version 2010 de Robin des bois n'est pas sans qualités, loin de là. Points forts : les aspects sonores et visuels, la mise en scène des scènes de combat, façon Gladiator mais en mieux encore, ou Scott excelle. Variété des plans, rythme, des images magnifiques… La recréation de l'ambiance chaotique du moyen-âge est également très réussie, mêlant aspects intimistes et portrait de société. La vie, filmée à hauteur d'homme, est palpable. J'ai particulièrement apprécié un point du scénario que l'on avait déjà perçu dans Les duellistes: la capacité de Scott à faire preuve de modération et de nuances quant à la caractérisation de personnages. Par exemple, les Français de ce film sont montrés censés et intelligents, se heurtant simplement aux Anglais via des conflits d'intérêts… Illustration : le shérif de Nottingham expliquant, pour sauver sa peau, qu'il a une mère française… Ce Robin des bois montre à sa façon une Europe complexe déjà en construction… Cet aspect-là, assez nouveau pour aborder la période moyenâgeuse, m'a semblé très bien traité, parfois simplement par quelques images muettes ou quelques dialogues.

Et il y a incontestablement des moments de grand cinéma ou Scott montre l'étendue de son talent de metteur en scène: la dernière demi-heure, conjuguant adroitement idées et actions, m'a semblé par exemple très réussie, et le générique final (qui résume sous forme onirique et elliptique certains points clés du récit et des idées simplement suggérées au cours de celui-ci) tout simplement génial. Curieusement, la salle s'est vidée à ce moment-là… Si vous allez voir ce film, restez donc jusqu'au bout !


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De Arca1943, le 14 mai 2010 à 15:34
Note du film : 5/6

Je n'ai pas vu ce film, ni même son trailer, et cela ne m'empêche pas de dénoncer ici vertement l'outrecuidance inacceptable de VincentP :

« Je ne pense pas non plus que Blanchett(e) soit "formidable" ».

Anathême ! Anathème ! Anathème !

Et là, qu'on ne me vienne surtout pas me poser de bêtes questions-pièges du genre Comment peux-tu le savoir puisque tu n'as pas vu le film ?

Cate Blanchett est toujours formidable. Bon. Voilà tout. Si jamais, par extraordinaire, il y aurait une scène dans un film où elle ne vous semble pas formidable – je ne vois vraiment pas lequel, d'ailleurs, car personnellement une chose aussi inouïe ne m'est jamais arrivée – c'est évidemment parce que le metteur en scène s'est trompé dans les indications qu'il lui a fournies. Et voilà !

Je sais bien que ce site est consacré à la critique, bon, d'accord, mais de là à critiquer Cate Blanchett, il y a tout de même des limites.


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De vincentp, le 14 mai 2010 à 16:07
Note du film : 5/6

J'ai beaucoup de respect pour vous, Arca1943, mais là, je ne partage pas votre point de vue d'admirateur inconditionnel, surprenant pour un intellectuel "libéral" rationnel. Vos photos, qui me rappellent celles qui ont fleuri jadis sur ce forum concernant Camille Berthomier, n'y changeront rien. Non, Blanchette (je francise son nom) n'est pas "formidable" dans ce film. Elle manque de grâce féminine, et ressemble à une garçonne de type Calamity Jane. Ceci s'explique sans doute par le fait que Scott la filme (et la caractérise assez virilement) comme jadis il le fit pour Sigourney Weaver dans Alien.

Et bien sûr, attendez d'avoir vu le film avant de vous prononcer. Vous verrez comme moi que le couple Crowe-Blanchette semble plutôt mal assorti, à mille lieux du couple mythique Errol Flynn-Olivia de Havilland. Observez par exemple simplement le baiser Crowe-Blanchette !


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De Arca1943, le 15 mai 2010 à 12:56
Note du film : 5/6

« …je ne partage pas votre point de vue d'admirateur inconditionnel, surprenant pour un intellectuel "libéral" rationnel », me répond VincentP avec le plus grand sérieux.

Le moment est venu pour moi, en tant qu'intellectuel (puisqu'on me confère généreusement ce titre si convoité), de citer ici un phare de la culture européenne et occidentale ; non pas les Confessions de St-Augustin ou Ce qui est vivant et ce qui est mort dans la pensée de Hegel de Croce, mais rien moins qu'Astérix chez les Goths :

« Ben quoi, on peut être barbare et aimer les fleurs ! »

Transposition pour le cas qui nous occupe : « Ben quoi, on peut être un intellectuel libéral rationnel et kiffer grave une grande tige australienne ! »

Et si le couple en question est mal assorti, ça peut seulement être la faute de Russell Crowe !


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De vincentp, le 15 mai 2010 à 13:41
Note du film : 5/6

Je ne trouve pas Blanchette si belle que ça. Arca, vos photos desservent la cause que vous défendez. En France, nous avons sans doute des goûts différents de ceux de la "belle province" à laquelle vous appartenez. Et puis, puisque vous goutez à la littérature française, vous n'êtes pas sans savoir que Blanchette est le nom de la chèvre de monsieur Seguin (oeuvre d'Alphonse Daudet).

"A portrait of australian leading lady" est-il indiqué sur la page couverture de votre magazine glamour. Mais savez-vous comment et par qui l'Australie a été peuplée ? Votre Blanchette est probablement la lointaine descendante d'une prostituée et d'un bagnard (Nb : je précise que mon beau-frère possède la nationalité australienne). Déjà, je sens votre enthousiasme retomber.

Il me semble qu'il y a pénurie de bonnes actrices en ce moment (on se demande bien pourquoi) et que Blanchette profite simplement de cette situation. Son agent doit avoir un carnet bien rempli (le cinéma, c'est aussi et surtout une question de relations).

Mais voilà qui nous éloigne un peu de Robin des bois… Je propose de recentrer le débat sur le film de Ridley Scott.


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De Gilou40, le 15 mai 2010 à 14:16

Moi, je la trouve un peu fadasse… Je parle de Cate Blanchett, pas de la chèvre.


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De Arca1943, le 15 mai 2010 à 18:42
Note du film : 5/6

« Mais savez-vous comment et par qui l'Australie a été peuplée ? Votre Blanchette est probablement la lointaine descendante d'une prostituée et d'un bagnard. »

Tout comme moi, le Canada ayant été peuplé de la même manière ! (On en a d'ailleurs un aperçu dans Que la fête commence). Entre bâtards, on se comprend… Sauf qu'on est censé avoir compris depuis longtemps, au moins depuis les années 30, que ces histoires de sang des ancêtres à la sauce Gobineau sont à prendre avec de très, très longues pincettes. Pour ne rien dire des théories de l'hérédité criminelle du doktor Lambroso…

Mais pour en revenir à Blanchett, c'est clair : sur le marché anglophone, c'est présentement la meilleure actrice disponible. Quant à sa beauté, que voulez-vous : Carla Gravina, Charlotte Rampling, Cate Blanchett : je craque pour les yeux de chatte…


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De vincentp, le 15 mai 2010 à 19:41
Note du film : 5/6

La française Léa Seydoux (la femme du roi Jean) m'a paru plus sexy… Visiblement Ridley Scott s'y connait bien en femmes : il sait les trouver pour tous les goûts, pour les publics des cinq continents. Et ainsi donc Blanchett pour les colons canadiens et australiens.

Mais reprenez-vous Arca1943. Allez voir le film et nous attendons avec impatience votre analyse sociale et politique.

Nb : le JDD parle ce dimanche d'"absence de souffle épique" à propos de ce Robin des bois. C'est exactement ça, mais cela n'entache en rien ses qualités intrinsèques. Un mélange de qualités et de défauts : l'humeur du spectateur fera que la balance penchera dans un sens ou dans l'autre.


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De Arca1943, le 21 juin 2010 à 14:13
Note du film : 5/6

Cate Blanchett est en effet formidable dans ce rôle, et qui plus est parfaitement castée. Un peu enlaidie même – tout étant relatif ! – pour les besoins de la cause : ce n'est pas le moment d'avoir l'air pomponnée et roucoulante. On ne pouvait pas mettre une petite poupée sans tête à la voix suraiguë – comme les Français les aiment, quoi – ni céder à la manie hollywoodienne de la joliesse apprêtée au mépris de la vraisemblance pour camper ce personnage qui a été vieille fille avant d'être épousée par Sir Robert Luxley, une semaine avant son départ pour les (bien inutiles) croisades, et qui depuis dix ans a dû s'adonner aux rudes travaux de la terre pour tirer la subsistance de ses gens. (Et en plus les meilleures semences sont confisquées par les forces cléricales ! Ah, les faquins ! Ah, les marauds !). Cette Marian est une vraie anglaise des temps féodaux, carrée d'épaules, sans apprêts voire prude. Blanchett sauve d'ailleurs les scènes "de couple" où Crowe semble en effet un tantinet coincé (mais on peut le mettre sur le dos du personnage). Et dans un anachronisme un peu fort en café, elle sait aussi manier le glaive ! Allons, une actrice genre centerfold aurait-elle pu donner vie aussi bien à ce personnage ? Poser la question,c'est y répondre. D'ailleurs on voit tout de suite de quoi il retourne lors de la première rencontre entre Robin et Marian. Penchée sur son labeur, elle lui tourne le dos. Il l'apostrophe : « Jeune fille…? » Elle rit : « Oh-oh, soit vous voyez très mal, ou alors vous demandez l'aumône ! »

Et voilà. Je reviendrai sur le film lui-même un autre tantôt !


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De Arca1943, le 22 juin 2010 à 07:16
Note du film : 5/6

C'est une très bonne version même si mon coeur appartient à jamais à La Rose et la flèche. La mise en place de cette Angleterre du 12ème siècle est d'une minutie remarquable. Tout en étant assez classique dans son traitement, le thème est renouvelé par le développement d'hypothèses historiques : au fond, c'est grâce à Robin des Bois que la Magna Carta a été adoptée ! Très astucieux, ces scénaristes. Parmi les résultats originaux ainsi obtenus, je remarque que le sherif de Nottingham n'est ici qu'un personnage assez secondaire. (Mais on imagine que ce ne sera pas le cas dans le second volet qui nous est annoncé…)

Et puis ma petite mise au point sur Cate Blanchett se révèle ne pas être qu'une amusette de fan : il se trouve qu'en fait, ce choix traduit bien l'esprit du film, selon une dialectique qui a ses origines, je crois, dans les années 70 (et déjà présente dans le film de Lester) : on veut rendre les personnages plus terrestres, moins glamour, moins parfaits… pour mieux faire reluire la légende.

Alors que rentrer en Angleterre via la France ou vice-versa est généralement quelque chose qu'on expédie avec un beau plan de navire ou quelque chose comme ça, ici c'est difficile et compliqué. Comme ça devait l'être en fait, si l'on y pense. Le réveil à Londres après une beuverie est un peu plus convenu, mais ça nous donne un accueil par Eleonore d'Aquitaine en personne, un des beaux personnages secondaires du film, campée par une excellente Eileen Atkins. Le roi tête à claques est également fort réussi. Je soupçonne l'acteur d'être un républicain ardent, bien décidé à nous détourner de la monarchie.

Philippe II, par contre, aurait gagné à être un peu plus développé. Jonathan Zaccaï est bien, mais justement, pour qu'on sente mieux la menace française il aurait fallu lui donner plus de place. En revanche son exécuteur des basses oeuvres Godefroy, n'est qu'un méchant de cinéma. Mais bon, puisqu'on est au cinéma… Chapeau, en revanche, au Frère Tuck, très réussi en expert apiculteur.

Magnifique baroud d'honneur de Max Von Sydow brandissant son glaive alors qu'il n'y voit goutte.

Le traitement sombre et atténué de la photographie, même s'il évoque la froide et nuageuse Angleterre efficacement, m'a semblé par moments un peu artificiel, disons un peu trop systématique. Par contre cela rend superbes et presque tactiles les images de terre, les scènes agricoles.

J'ai trouvé peu réalistes mais fort amusants les vaisseaux avec ouverture à l'avant pour figurer le débarquement de Normandie à l'envers. Et qui sait, il faudrait que je vérifie : peut-être y en avait-il, en fin de compte ?


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De Impétueux, le 2 janvier à 17:27
Note du film : 3/6

D'abord, c'est beaucoup trop long : 2h40 bien filmées, avec de gros moyens, des scènes somptueuses, des décors magnifiques, des cavalcades superbes et des scènes de bataille fièrement réalisées. Mais on pourrait dire que lorsqu'on en a les moyens – et Ridley Scott) les a, largement – tout va aller bien : le spectateur a son content de scènes de combats ou de ripailles, de beaux paysages, de ciels splendides, de nuits fascinantes. Tout cela n'est pas vraiment difficile de nos jours, d'ailleurs : on sait que les plus belles images peuvent être élaborées à partir de pas grand-chose ; il suffit d’y mettre le prix.


C'est beaucoup trop long, Mais c'est très bien filmé : on ne contestera pas à Ridley Scott une forme de talent assuré qui lui permet de conduire le spectateur là où il veut et de le mener avec beaucoup de compétence dans les plus belles machineries qu'il souhaite : oui, c'est très beau, très bien ordonné, avec un luxe de scènes spectaculaires, une grande capacité à attraper ici et là des moments de fièvre et de violence.

Mais est-ce que ça suffit ? Est-ce que, par rapport aux dizaines de films qui ont pris pour personnage principal Robin Hood, dit Robin des bois, le vaillant hors-la-loi de la forêt de Sherwood, dressé contre le seul Roi Jean sans Terre et l'abominable shérif de Nottingham, celui-là, de Ridley Scott, tient vraiment la route ?

Tous les adolescents amoureux du cinéma – le vrai, celui qui n'était pas que du spectacle – ont vibré pour le film de Michael Curtiz avec Errol Flynn de 1938, simplement diffusé en Europe après la Guerre : un héros enthousiaste, gai, délié, qui ne posait pas de questions existentielles, qui était, simplement, un grand garçon jovial, superbe, tout dévoué à son Roi et à sa Dame.

En fait Ridley Scott a voulu créer un film sérieux et plein de références politiques respectueuses de la doxa d'aujourd'hui : démocratique, féministe, admiratif des calmes complaisances des sujets et des Rois. Pourquoi pas, d'ailleurs ? Si ce n'est que la plupart des films consacrés au héros de la forêt de Sherwood le présentent comme un sujet absolument lié à la légitimité ; je ne dis pas que cette notion est absente de ce Robin des Bois puisque chacun reconnaît, même dans la médiocrité épouvantable de Jean sans Terre le souverain légitime. Mais c'est trop long et c'est sans flamme aucune.

Et historiquement, c’est évidemment conçu pour des cerveaux qui ne connaissent pas l’Histoire ; ce n’est pas Philippe II ‘’Auguste’’ qui tenta d’envahir l’Angleterre mais son fils, le futur Louis VIII, sans d’ailleurs, le soutien de son père et sûrement pas comme s’il s’était agi du Jour le plus long ; et ce que ne dit pas le film, c’est la rouste infligée à Jean ‘’sans Terre’’ et à ses alliés lors du lumineux dimanche de Bouvines, le 27 juillet 1214

Les acteurs ne sont pas mauvais, bien que Cate Blanchett, qui est censée interpréter la belle Marianne, aimée de Robin, paraisse s'ennuyer tout au long des presque trois heures du film et semble attendre que tout cela se passe. Russell Crowe est Néo-Zélandais, ce qui en dit beaucoup : à part le rugby, qu' y a-t-il d'intéressant dans ces contrées-là.? Restent Max von Sydow dans un petit rôle et William Hurt qui aurait pu être davantage mis en exergue.

Presque trois heures pour ça, c'est très excessif.


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