Excellent documentaire, sur celui qui restera à jamais le plus grand criminel du vingtième siècle.

Bien sûr il y'a aussi eu Hitler. Mais si Hitler avait ses bizarreries, son fanatisme, sa violence ; Staline était un paranoïaque qui par l'adulation qu'il suscitait, réussi à détourner un des plus grands peuples du monde, à le tyrannisé et à le faire mourir à petit feu. Hitler malgré les massacres qu'il organisa, su par moment garder son sang froid et une marge de lucidité dans ses stratégies, sans pour autant, ne pas être lui même monstrueux.
La réalité historique de l'URSS de Staline est si délirante, qu'on a par moment presque du mal à croire ce que le documentaire nous dit.
Le petit père du peuple agis comme le Gourou des grandes sectes. Humaniste et idéaliste au départ, promettant le paradis sur terre, réalisant des vidéos de propagandes utopiques ; pour au final devenir d'abord cruel, puis impitoyable, tout en laissant toujours croire que le bonheur n'est pas bien loin.

Staline a manipulé beaucoup plus qu'un peuple. Ce sont les esprits et les consciences de plusieurs millions d'individus sur lesquels le dictateur fit main basse. L'égalité devait être entre tous les hommes, l'URSS un espace d'entente humaniste et pourtant chaque citoyen était coupable et ennemi. Le culte de Staline était tel, que même les esclaves était dans le fond de leurs âmes, des adorateurs, de ce celui qui avait transformé leurs vies en cauchemar.

La vie de Joseph Staline parait presque irréaliste et impossible lorsqu'on nous la raconte en détail en 2009. Ce documentaire facilement accessible permet un rapide coup de rétroviseur sur une époque ou l'homme le plus sanguinaire du vingtième siècle était vu comme un messie, en dehors de ses propres frontières. Avec des images inédites, soigneusement colorisés et sur un ton frénétique, le film ne peut pas laisser insensible.
Et la dernière partie de Staline, le tyran rouge nous apprend qu'une bonne partie des derniers communistes encore présents en France et dans le monde, cachent parfois des néo-staliniens en grippe.

« Bien sûr il y a aussi eu Hitler. Mais si Hitler avait ses bizarreries, son fanatisme, sa violence, Staline était un paranoïaque qui par l'adulation qu'il suscitait, réussi à détourner un des plus grands peuples du monde. »

Alors comme ça, le très, très adulé Hitler n'était pas un paranoïaque ? Elle est bien bonne. Alors, voyons voir, parmi toutes les éructations cinglées d'Hitler, laquelle est la plus cinglée ? À mon sens, celle-ci : l'accusation portée contre le peuple juif (tenu pour une "race" juive) d'avoir l'intention de déclencher une guerre mondiale contre le peuple allemand (tenu pour une "race" allemande). Des décennies plus tard, la propagande de l'ultranationalisme serbe accuserait les Croates d'avoir l'intention de commettre un nettoyage ethnique contre le peuple serbe. Et dans les deux cas, il fallait vite, vite, vite les prendre de vitesse avant qu'ils ne mettent à exécution le ténébreux dessein qu'une propagande déchaînée et malade leur attribuait ! Il fallait vite, vite, vite leur faire ce qu'ils avaient secrètement l'intention de faire avant qu'ils n'aient le temps de le faire !!

Bref, la paranoïa, poussée à un degré d'apoplexie pratiquement inimaginable, est un aspect aussi névralgique d'Hitler que de Staline.

Hitler aussi a réussi à "détourner un des plus grands peuples du monde", même si cette expression doit être prise comme une boutade vu le principe immortel du grand penseur libéral Giuseppe Mazzini : l'égalité de tous les peuples !

J'effacerai bientôt mon message vu qu'il n'est pas question ici de cinéma.

Personne n'a jamais mis en doute que l'idéologie d'Hitler, était aussi folle que celle du stalinisme. Dans la substance même de ses idées, Hitler était lui même, un aliéné.
Les idées du national-socialisme, ont détourné un peuple pour l'enfoncer dans la guerre, à peu prés de la même manière, que le bolchevisme. On sait d'ailleurs que le SS les plus inhumain, avait connu, des lavages de cerveaux comparable à ceux du stalinisme.

Mais si Hitler était fou sur le plan de la guerre et de ses idées, Staline était "un vrai" paranoiaque, allant jusqu'à soupçonner sur des critères assez svelte, ses meilleurs amis, sa famille, d'être des traitres, de fermenter des complots et allant à pousser sa mégalomanie jusqu'à faire construire par les mains d'ouvriers Russe, un canal de plusieurs centaines de kilomètres, qui n'aurait finalement aucune utilité.
Mais je me doute bien qu'il doit y avoir dans la vie d'Hitler, des exemples tout aussi piquant de sa folie.