Le premier n'était déjà pas une merveille, mais avait le mérite de mettre les pieds dans le plat et de susciter le débat. Le 2ème est un remake assez puant, très facho, mal filmé, avec des scènes de viol limite porno. Après Jeff Goldblum dans le n°1, c'est Laurence Fishburne qui joue un des loubards dans le n°2. Mais à part ça…
J'ai vu les 5 films de la série (oui, je suis têtu). En fait, quoique totalement immonde, le n°3 est le plus marrant, parce que Bronson a du bide et qu'il course les loubard au lance-roquette. Et puis New York a été tourné à Londres ! Au 10ème degré, donc. Le 4 est une série Z chiante et le 5 même pas digne d'un téléfilm. Heureusement qu'ils se sont arrêtés là !
A noter que sur le même thème, il y avait quand même moyen de faire des films plus fûtés : "Au-delà des lois" de J. Schlesinger est moyen mais expose bien un personnage de mère voulant venger sa fille et "Crossing guard" dévitalise complètement le thème, jusqu'à faire perdre tout son sens au concept même de vengeance.
C'est sans doute le pire épisode de toute la série des Justicier. Même Le Justicier de minuit pourtant extrêmement mauvais parait être un chef-d'œuvre, lorsqu'on le compare à cette porcherie.
J'aime le bon gout fasciste et fascisant de cette série, les sabots de Winner qui pèses deux tonnes, la violence parfois extrême, la férocité de la morale, les incitations à la violence que dégage ces films.
La série des Justicier est scandaleuse, détestée et condamnée unanimement. Raison de plus pour y voir de plus prés, d'autant qu'au dixième degré la série parait plutôt rigolote et Bronson souvent sympathique.
Mais malheureusement cet épisode est à gerber. Les scènes de viol feraient presque passer Gaspard Noé pour un réalisateur pudique. La vulgarité y est permanente. Aucune action, ni même aucun sens du rythme ne vient transformer cette série Z en distraction quelconque, ce qui sera pourtant le cas du Justicier de New York ou Winner avait quand même pris le temps d'écrire un scenario et non pas de copier/coller le scénar du Premier film.
L'ambiance glauque et nocturne, les voyous patibulaires et les lieux lugubres parachèvent l'antipathie que l'on peut avoir envers ce film. Un justicier dans la ville 2 restera un film profondément malsain, dépravé et même souvent dégueulasse !
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