Forum - Massacre à la tronçonneuse - Étonnante surprise
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Forum : Massacre à la tronçonneuse

Sujet : Étonnante surprise


De PM-Jarriq, le 4 avril 2004 à 20:03
Note du film : 5/6

Après l'intéressant "Jeepers creepers 2", extrêmement bien filmé, mais au scénario sans grand intérêt, ce remake est une étonnante surprise du même tonneau, mais en plus abouti. Le nom de Michael Bay comme producteur ne laissait rien augurer de grandiose. Eh bien, il ne faut pas avoir de préjugé : c'est un vrai film de samedi soir, bien écrit, bien monté, filmé avec une réelle maîtrise et ne sombrant jamais dans la parodie facile. Les séquences de violence sont à la limite du soutenable et le suspense va crescendo. Sans vouloir commettre de blasphème, le classique de Tobe Hooper a trouvé son maître. A noter R. Lee Ermey, littéralement fou furieux en shérif dégénéré. Une des bonnes surprises de ce début d'année. Qui l'eût cru ?


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De bastien, le 7 juillet 2004 à 10:35
Note du film : 2/6

Le début du film est franchement calamiteux, à suivre ces personnages de teenage actuels transposés dans le corps de leurs parents… Le passage dans la camionette est franchement interminable. Marcus Nispel, on peut lui en être gré malgré son C.V n'a pas opté pour une réalisation MTV, mais l'esthétique de son film sort tout droit de la publicité et du vidéo clip malgré l'emploi du même chef op que l'original. On passe du faux grattage sur pellicule au lisse extrême sans nuance, de la sueur qui brille sur la peau à la simple fétichisation des objets environnants. C'est du crade clean et chic même dans les effets gore.

Tout est vidé de son essence, exit la famille de cannibale et sa solidarité qui fait le prix du film d'Hooper (contrasté à la désunion du groupe de victime, le personnage de l'handicapé). Leatherface n'est qu'un freaks et bouseux land simple prétexte à horreur esthétique et apparition de R.Lee Ermey. On se retrouve avec une sorte de Slasher un peu plus branché qu'à l'accoutumé. Le film devient plus intéressant là la fin orsqu'il se base uniquement sur la longue course poursuite entre Leatherface et l'héroïne: le film se laisser aller à du pure spectacle de mise en scène et trouve un peu ses marques dans cette optique, ainsi que dans quelques excès graphiques nouveaux. Mais on finit par friser le véhicule de luxe pour Jessica Biel, transformé ici en Scream Queen à T-Shirt mouillée avec fort caractère…


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De minou, le 8 juillet 2004 à 23:58

Cher Bastien, moi j'ai trouvé le film très bon ; il y a aussi bien des choses ennuyeuses, oui, mais ces choses ne sont pas si terribles que cela. Je trouve que tu vas un peu loin en lui mettant 2/6. Bon, en tout cas, salut !


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De PM-Jarriq, le 9 juillet 2004 à 16:00
Note du film : 5/6

Je confirme avec Minou : c'est un excellent film. On peut ne pas aimer, ça c'est autre chose, mais pour ce que c'est, ce remake est une réussite qui ne se moque pas de son public et tente d'innover dans un domaine déjà bien miné.


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De Impétueux, le 29 mai 2008 à 19:25
Note du film : 3/6

J'oscille sans grandes certitudes entre les positions respectives de PM Jarriq et de Bastien, sans bien pouvoir me décider, entre les moments et décors très forts, qui fichent véritablement les chocottes, et la moindre empreinte laissée par le remake, peut-être tout simplement parce que c'est un remake… L'original avait débarqué, tout gluant et malsain, avec une telle force que la reprise plus léchée, à mon sens mieux filmée intéresse, choque, secoue, mais séduit moins…

Cela étant, c'est un film très recommandable, et Lee Ermey s'y montre aussi férocement cinglé que dans Full metal jacket (je croyais d'ailleurs naïvement que ce non-professionnel n'avait pas tourné quoi que ce soit d'autre que le film de Kubrick)


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De PM Jarriq, le 30 mai 2008 à 09:53

Il a une longue filmo, maintenant. Ermey était le commissaire dans Seven, entre autres.


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De Steve Mcqueen, le 1er avril 2010 à 12:08
Note du film : 4/6

Bien sûr, ce petit coquin de Zack ne peut s'empêcher de filmer la mignonne Jessica sous toutes les coutûres, cadrant son joli popotin dans les positions les plus farfelues, abusant du zoom sur ses délicieux roplopos…

Mais il réalise quand même un bon remake de l'original de Tobe HOOPER, bien glauque et flippant : jambe découpée à la tronçonneuse, crochet planté dans le dos et gros sel sur jambe amputée. Et le film culmine dans une époustouflante course-poursuite dans un entrepôt d'une rare sauvagerie.

Et puis quand même, y-a Jessica… …Jessica…rhâaaaa !!!


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De Impétueux, le 11 septembre 2013 à 19:50
Note du film : 3/6

Sur un tel sujet, sur un tel mythe, si on connaît un peu son boulot et si on possède à fond les codes de l'horreur, ce qui est précisément le cas de Marcus Nispel, on ne risque pas d'ennuyer le public. Et, de fait, ce remake du film de Tobe Hooper est de ceux qu'on regarde du début à la fin en se régalant (enfin… quand on aime ce genre de trucs sanguinolents, ce qui est mon cas, mais n'est – heureusement – pas du goût de tout le monde).

C'est très bien fait, tourné dans des lumières cradingues qui conviennent au mieux à cette histoire dégueulasse. Le nombre de tibias arrachés et de crânes découpés est réglementaire et les décors suintants rendraient presque esthétiques les chairs putrides qui font l'ordinaire de la sympathique famille Hewitt, dont Leatherface est la plus brillante illustration. Les jeunes crétins qui vont se faire zigouiller les uns après les autres ont bien cette suffisance niaise qui fait ne pas trop regretter leur disparition. Les filles sont joliment fichues et leurs cris hystériques répondent aux critères du genre.

N'est pas mal non plus l'idée d'introduire et de conclure le film sur de prétendus reportages d'actualité, rendus encore davantage véridiques par les allusions à ce sacripant d'Ed Gein, personnage criminel réel, dont les détestables habitudes de nécrophilie, de cannibalisme et d'écorchement ont inspiré maints films, dont Psychose et Le silence des agneaux. D'emblée pas le moindre doute sur les horreurs que l'on va voir ; pas le moindre doute non plus sur la punition des méchants ; mais dans le puritano-moralisme habituel étasunien, vaste est la conception du péché et de la méchanceté ! Les cannibales sont donc à peine plus coupables que les jeunes gens, consommateurs de substances interdites et amateurs de galipettes sans façon. Finalement, celle qui s'en sort le mieux (qui s'en sort tout court, d'ailleurs), c'est Erin (Jessica Biel) qui est nettement plus convenable que cette cuisse légère de Peper (Erica Leerhsen).

Mais on ne mégote pas sur la crasse et si la grammaire de l'épouvante est parfaitement rendue (bruits, couleurs, atmosphère, crochets, tranchoirs, bocaux glauques), je trouve tout de même qu'il manque quelque chose de principal : les dégénérés. La famille monstrueuse n'a pas l'épaisseur (on n'ose écrire le charme) qu’avait celle du film originel. On a beau faire connaissance avec ces faces immondes en espérant qu'à un moment donné on apercevra un soupçon de substance, on a beau, à chaque rencontre (la femme de la station-service, le cul-de-jatte, l'enfant, le shérif, la femme obèse, sa fille voleuse de bébé) se dire qu'il y a un beau gouffre d'humanité à découvrir, on est assez déçu. Il n'y a, en tout cas, rien qui soit comparable avec le fameux dîner du film originel : il manque de la structure.

Bon, on ne va pas se plaindre outre mesure ; on conservera en tête quelques séquences hallucinantes, comme la salaison vivante d'une des victimes ou la poursuite finale dans l'abattoir. Film d'horreur brutal, efficace, mais qui manque de poésie, finalement.


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