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Forum : James Bond, Les Diamants sont éternels

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De fretyl, le 22 juillet 2008 à 01:39
Note du film : 2/6

Certainement le plus mauvais épisode de James Bond que Sean Connery ait pu tourner ; juste après l'excellent Au service secret de sa majesté on commence à sentir que Connery quadragénaire en a marre de ce rôle de James Bond.
Les cheveux commencent à devenir grisâtres (déjà) et l'acteur semble n'attendre qu'une chose que ce tournage se termine et qu'il puisse laisser la place à Roger Moore.
Hélas le film en souffre, ne s'élevant pas plus qu'un épisode de la suite de la série qui allait bientôt être entamée, il y a des méchants plutôt débiles et le scénario est mince, un vague trafic d'or mondial que l'on aurait pu voir ailleurs.
Pourtant les producteurs ont misé sur Guy Hamilton pour tenir la caméra, sans doute avec l'intention de réitérer le grand succès de Goldfinger ; bien évidemment ce ne fut pas le cas.

En fait le problème c'est que sur ce film il n y a rien à dire tant il est lisse, on a l'impression que tous les éléments utilisés pour réaliser cet épisode sont usés jusqu'à la corde puisqu'on les a déjà vu précédemment. Un ennui poli se met en marche, ou même les scènes d'action ne surprennent plus, c'était déjà en 1971 l'essoufflement de la série qui commençait à se faire sentir.
La volonté de renouveau qui va naitre dans les épisodes suivant se noiera dans des gadgets inutiles, grossiers et délirants avec la plupart du temps des scénarios aussi plats que celui-la et le manque de charisme de l'acteur principal.

A l'époque on a bien faillit croire que Sean Connery dans un bon James Bond, ça n'arriverait Jamais plus jamais !


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De Impétueux, le 12 janvier 2013 à 19:46
Note du film : 2/6

La descente en flammes assénée par notre camarade Frétyl (qu'au contraire de certains je regrette de ne plus lire sur notre site) à ces Diamants éternels n'est pas, malgré sa virulence, dénuée de pertinence : il est vrai que, près de dix ans après James Bond contre Dr. No, le mythe s'était essoufflé et ne pouvait survivre qu'à grands coups de gadgets farfelus et d'effets spéciaux démesurés. Cette course au spectaculaire s'est aujourd'hui enflée jusqu'à la bouffissure et ne permet plus aucun rapport avec les aventures élégantes, sarcastiques et sophistiquées conçues par Ian Fleming.

D'autant que la marque imprimée par Sean Connery était pratiquement ineffaçable et que tous ses prétendus successeurs ne sont jamais parvenus à le faire oublier. (Je me singularise toutefois en estimant que George Lazenby aurait constitué une intéressante alternative et n'avait pas démérité dans Au service secret de Sa Majesté ; mais il est vrai que l'excellence du scénario de cet opus et surtout la présence de la lumineuse Diana Rigg dans le rôle de l'épouse de Bond, assassinée par l'ignoble Blofeld aux dernières images fausse peut-être un peu mon jugement sur cet épisode qu'il faut que je revoie).

Mais on ne peut pas méconnaître que la volonté de Connery de ne pas se faire enfermer dans un personnage qui lui a apporté célébrité et fortune était normale : il a ensuite amplement démontré l'étendue de son registre et de la qualité de son jeu. Cela dit, lui parti, et sous la réserve énoncée ci-dessus, le mythe ne pouvait que se dégrader, de la même façon que celui du Vampire, éminemment tragique et érotique, s'est abâtardi en mômeries à la Twillight.

Comme Au service secret de Sa Majesté n'a pas très bien marché, le public ne suivant pas le changement de personnage, on est allé chercher les vétérans : Guy Hamilton à la mise en scène et, naturellement, évidemment, Sean Connery, à qui l'on offre un pont d'or.

À dire vrai, ça ne suffit pas, loin de là ! Le scénario est boursouflé, obèse, compliqué au delà du raisonnable, plein de hiatus, d'invraisemblances et de tirages à la ligne. Les morceaux de bravoure ne sont sans doute pas contestables (la bagarre dans l'ascenseur, la poursuite dans les rues de Las Vegas) et il y a des points de vue originaux (les deux homosexuels tueurs, Wint (Bruce Glover) et Kidd (Putter Smith) ; les deux guerrières Bambi (Lola Larson) et Perle noire (Trina Parks) ; la volatilité de Tiffany Case (Jill St. John) qui passe du camp de Bond à ses adversaires en moins de temps qu'il ne lui faut pour changer de perruque), mais on s'ennuie un peu).

En plus on n'a pas assez soigné le personnage du Méchant. Certes, Blofeld, le patron du S.P.E.C.T.R.E. (Service pour l'Espionnage, le Contre-Espionnage, le Terrorisme, les Règlements et l'Extorsion) est déjà connu des spectateurs, et haï par eux ; et Charles Gray, qui l'interprète, a une physionomie, un physique intéressants. Mais il n'a pas agressivité, la cruauté, la perversité qu'on attend de lui ; et un Méchant qui ne fait pas peur, ça ne fonctionne pas.

Bon. Rideau. Les années Soixante s'achèvent.


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De Tamatoa, le 11 mai 2014 à 23:06
Note du film : 3/6

Je n'avais jamais vu, du moins n'en avais-je aucun souvenir, cet opus là. Je reconnais la nette baisse d'imagination et l'effort fait par Connery pour justifier son cachet. Mais dites :

Elle s'appelle Jill St. John. Et rien que pour elle, le film se laisse voir… Ouf !!

Hein ? Moi, je …….. Non ?


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