Bonheur…!
Pour une fois, au lieu de chercher la petite bête (édition "pour cinéphiles" d'une farce populaire), je veux bien regarder le bon côté des choses. Le même jour (mardi), DEUX excellentes nouvelles, deux nouvelles inespérées, même : le Canadien de Montréal bat l'avalanche du Colorado 4 à 2 sur un superbe but gagnant du capitaine Saku Koivu (des passes à Perreault et Kovalev). Et mieux encore – mieux que le hockey, et c'est un Canadien qui vous le dit – Affreux, sales et méchants sort enfin sur DVD !!!
Ô Joie Suprême!
Évidemment, comme je suis de l'autre côté de l'Atlantique – c'est-à-dire en zone 1 – ça ne sera pas simple de l'importer jusqu'ici. Mais je me débrouillerai, d'une manière ou d'une autre. Rien ne m'arrêtera! J'aime des tas de films, d'hier et d'aujourd'hui, en pagaille, de toutes sortes, de tous pays, sur tous les tons, registres, clés, publics-cibles qu'on voudra. Mais ça – ça!!! – ce type de satire populaire et tragicomique aux règles de fer connu sous le nom de «comédie à l'italienne» reste mon plaisir suprême de spectateur. Et Affreux, sales et méchants est un de ses sommets.
Un de trente, pour être précis. Trente sommets éternels de la comédie à l'italienne, sans parler de toutes les autres… Et là – continuons, en bon nord-américain, de voir le bon côté des choses – je dois dire que la récolte n'est pas si mauvaise. Au fond, c'est assez récemment que je me suis mis au DVD Zone 2 pour compléter ma collection. Disons un an et quelque. Et déjà, j'en suis déjà à 4 sur 30. Puisque nous avons eu droit, au cours de l'année 2003, Le Pigeon et Le Matamore (L'homme aux cent visages).
Ces deux derniers titres suivent l'ordre chronologique de ma liste : 1958, 1959… Alors, en bonne logique, suivant cet ordre, nous allons avoir bientôt droit à La Grande guerre
(1959), puis à La Grande pagaille
(1960), puis à Une vie difficile
(1961) et Le Fanfaron
(1961) et Le Fédéral
(1961) et Divorce à l'italienne
(1961)… jusqu'au Grand embouteillage
(1979) et Café express
(1980), qui ferment ma liste des trente couronnes de la déesse Càl'i.
Ajoutez à cela qu'un éditeur portugais génial (bien que je ne le connaisse ni d'Ève ni d'Adam) a réédité sur DVD la plus puissante farce de l'histoire du parlant: L'Armata Brancaleone, de Mario Monicelli,
1966 (option avec sous-titres anglais, mais pas de version francophone) et ça fait quatre ! Quatre sommets sur trente !
Hé, il ne m'en reste plus que vingt-six ! C'est génial !
Évidemment, en plus des trente, il y en a des douzaines et des douzaines d'autres, excellentes, marrantes, grinçantes, prenantes; et ce n'est rien encore si, au-delà de la comédie à l'italienne, je contemple le cinéma comique italien en général (tout de Fregoli à nos jours!). Mais disons que je voudrais au moins avoir ici, avoir chez moi le strict minimum des trente éternelles. Alors, grâce aux éditions Opening, j'en tiens une de celles-là et – le croirez-vous? – je ne touche plus terre.
Nous progressons, mes amis, nous progressons. D'ici quelques années, je les aurai toutes, oui, toutes! Toutes sauvées de l'oubli, dans leur excellente version française (le sous-titrage étant bien pire pour l'impact comique, qui reste la priorité de ces films et la mienne). Et alors, rassuré, heureux, je pourrai enfin dormir tranquille.
Arca1943
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