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Forum : Le Jardin des Finzi-Contini

Sujet : Excellent film


De cotillon, le 26 février 2004 à 15:20
Note du film : 6/6

Ce film est un véritable chef-d'oeuvre du cinéma italien. Il mérite d'être davantage connu et d'être diffusé sous forme de DVD.


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De Arca1943, le 26 juin 2004 à 04:36
Note du film : 5/6

Je ne sais pas pourquoi j'ai mis tant de temps à ajouter mon vote aux vôtres! Ce film de Vittorio de Sica est vraiment une merveille. La patine du temps lui ajoute encore – mais, curieusement, je dois lever une équivoque : cette patine y était déjà en 1972. Et elle y était aussi dans le roman de Bassani. L'imagerie du film peut sembler quelque peu fanée, sa narration un peu à l'ancienne, le traitement des personnages d'une délicatesse de sentiments presque déconcertante; mais cela même colle au propos du film, qui est d'insuffler la vie, par la magie du cinéma, à une Italie disparue. Cet univers des Finzi-Contini qui vacille puis s'effondre sous nos yeux ne renaîtra pas après la Seconde Guerre mondiale. C'est un monde qui nous est peu connu, qui fonctionnait selon des codes, des normes, des mentalités que seul un patient historien pourrait aujourd'hui reconstituer – ou mieux encore, un bon film, mis en scène par quelqu'un qui, dans sa prime jeunesse, en fut témoin.

Arca1943


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De Loulou, le 23 septembre 2004 à 12:25

J'ai lu le roman de Georgio Bassanni l'été dernier, et j'ai été pris par ce roman.

Je croyais que Visconti en avait fait une adaptation au cinéma. En fait, c'est De Sica.

Je n'arrive pas à trouver une copie de ce film, que j'aimerais beaucoup voir.


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De Arca1943, le 23 septembre 2004 à 12:44
Note du film : 5/6

Ah, que voulez-vous… Le cinéma italien de l'âge d'or, même de cette prodigieuse saison 1971-72 qui est un véritable déluge de bons films, est en passe de devenir l'Arlésienne du cinéma. Que de merveilles dorment dans les boîtes! Et histoire de tourner le fer dans la plaie, si vous aimez Bassani, je vous conseille aussi Les Lunettes d'or, avec Philippe Noiret et Stefania Sandrelli, sur une musique élégiaque et prenante de Morricone.

Arca1943


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De Micol, le 7 octobre 2004 à 22:48
Note du film : 6/6

Accessible à toutes les zones, si possible. La télévision a diffusé plusieurs fois le Jardin. La musique est poignante à l'extrême, le jardin étale ses splendeurs d'hiver, d'automne, et j'ai connu quelqu'un qui m'a dit que pendant la guerre, elle portait une robe qui ressemblait à celle que porte Micol au début du film, blanche liserée de rouge. Je me suis souvent demandé pourquoi elle n'aimait pas son ami, ou plutôt pourquoi elle n'acceptait pas de l'épouser. Tant de choses les unissent, les souvenirs d'enfance, les cérémonies à la synagogue, les vieux palais de Ferrare, la cité qui fut accueillante aux Juifs de la Renaissance, les mêmes bibliothèques, Venise, jusqu'au "skiwasse" boisson nationale italienne d'été et d'hiver, oui, pourquoi Micol n'épouse-t-elle pas son ami? Son frère, Helmut Berger meurt peu avant la tourmente. Sauvé d'une mort ignominieuse par une agonie et des funérailles normales.

Et Micol reste à Ferrare, avec sa famille, ses grands-parents, la famille de son ami, heureux d'être ensemble, alors qu'ils vont entamer l'horrible voyage jusqu'à la rampe d'Auschwitz ou d'ailleurs, les chambres à gaz, le zyklon B et le four crématoire. La télé a donc programmé plusieurs fois ce film, en changeant curieusement la fin d'origine. Dans les premières versions, on voit Micol dans la voiture de la Gestapo, se retourner et regarder sa maison et son jardin s'éloigner, passer à côté de la conciergerie, de son chien… Pour ne plus jamais les revoir.

Plus tard, on revoit le jardin et la propriété, abandonnés, pendant que l'on écoute le chant des déportés. Dans les versions plus récentes, on devine la déportation, on voit les Juifs de Ferrare réunis dans l'école où Micol allait passer ses examens (elle qui avait des professeurs privés), et puis des images passent au ralenti, images du film, de l'histoire. Une fin moins poignante, mais moins belle aussi. Je me souviens qu'après avoir regardé (pour la ènième fois) ce film, dans sa première version, je suffoquais derrière le rideau de larmes que je m'empêchais de verser…

Ce n'est pas compliqué, j'ai longtemps eu ces trois films-cultes: Mort à Venise, Le Jardin des Finzi-Contini, et Brève Rencontre, de David Lean.


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De adonhiram, le 27 octobre 2004 à 11:34
Note du film : 5/6

Méconnu à sa sortie et tombé dans un injuste oubli!


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De verdun, le 13 février 2005 à 22:55
Note du film : 6/6

Je me joins à tous les votes précédents pour réclamer la réédition en dvd de ce grand film de Vittorio De Sica.J'ai pu voir ce film récemment dans un dvd zone 1 sous-titré en anglais avec une copie très perfectible.

Je suis très triste qu'on montre si peu ce film alors qu'on rediffuse sans arret des films de moindre qualité traitant de l'antisémitisme et de cette période sombre .

De Sica mèle avec un très grand brio les heurts intimes d'une communauté de jeunes gens-notamment l'amour non réciproque et bouleversant de Giorgio pour la mystérieuse Micol-et la plus grande tragédie de l'histoire de l'humanité.

J'en profite encore,quittes à radoter,pour souhaiter une plus grande quantité de grands films de cette époque bénie du cinéma italien en dvd ;surtout j'aimerais que l'on se repenche sur la carrière de Dominique Sanda,actrice magnifique dont on ne parle plus vraiment aujourd'hui, qui illumine de son talent et de sa sensibilité ce Jardin des Finzi-Contini.


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De Arca1943, le 9 août 2007 à 01:32
Note du film : 5/6

Je signale que le poignant message laissé par Micòl date d'octobre 2004. Cela fera bientôt trois ans. Et toujours pas de Jardin des Finzi-Contini en vue. Bien que j'en aie vraiment ma claque des sous-titres anglais, je vais finir par me rabattre sur le Zone 1. Éditeurs français, que foutez-vous ?


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De verdun, le 20 août 2007 à 19:37
Note du film : 6/6

Il vient de ressortir dans un certain nombre de salles en copies neuves.

Allons, patience, un dvd français doit normalement sortir dans quelques mois…


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De vincentp, le 8 septembre 2007 à 18:24
Note du film : 6/6

Voilà un film que le clergé italien n'aura pas censuré ! Il rassemble en salle un public âgé, et émeut certaines personnes… Vraiment un très beau film, aux qualités innombrables.


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De Arca1943, le 8 septembre 2007 à 20:50
Note du film : 5/6

J'irai le voir, dussé-je me teindre en gris !


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De vincentp, le 9 septembre 2007 à 20:59
Note du film : 6/6

La nuit portant conseil, je confirme mon jugement d'hier et augmente même ma note, portée à 6/6. Car c'est un film tout bonnement admirable, qui croise de façon étincelante drame amoureux individuel, et collectif (la persécution des juifs). L'interprétation (et la direction d'acteurs) est parfaite. Des images fortes restent en tête : par exemple, la rencontre nocturne dans la cabane entre Micol et son ami. La psychologie des jeunes gens est creusée avec une virtuosité hors-norme. Beaucoup de non-dits à ce sujet. Relations homme-femme, entre classes sociales, entre parents-enfants. Que de sujets majeurs abordés de façon tout sauf superficielle. Sous-jacent à ce récit : un portrait de l'humanité, embourbée jusqu'au cou…

Et puis, il y a la virtuosité de la mise en scène de de Sica, qui exprime des idées par des images, des couleurs, des sons… Citons simplement les images fortes en noir et blanc de la destruction liée à la guerre qui tranchent avec celles de la nature ondoyante et paisible…

Vraiment admirable : une réédition en salle bienvenue qui met en évidence le talent de de Sica et de ses collaborateurs, et qui confirme la qualité artistique exceptionnelle du cinéma italien de cette époque.


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De Arca1943, le 5 février 2008 à 20:47
Note du film : 5/6

Eh bien, il était temps ! L'horizon du DVD italien en France fait un peu moins Désert des Tartares, depuis quelque temps. Pourvu que ça dure…


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De PM Jarriq, le 12 juin 2008 à 08:56
Note du film : 5/6

Un beau film, oui, qui vient de sortir en France.

Rien à ajouter sur le contenu lui-même, aux multiples messages qui ont précédé, si ce n'est que – petit bémol – le sujet est assez fort et poignant, pour transcender la réalisation terriblement datée (un coup de zoom par plan au minimum) et un casting un peu hétéroclite, manquant d'un ou deux grands comédiens. Idéalement distribués, Sanda, Berger ou Testi, connus pour leur physique avantageux, n'ont jamais été des modèles shakespeariens.

Malgré tout, l'émotion passe, et la fin est dévastatrice. Quel dommage que, comme Mort à Venise, par exemple, ce Jardin des Finzi-Contini ait tant vieilli visuellement.


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De Arca1943, le 12 juin 2008 à 19:21
Note du film : 5/6

Je n'ai toujours pas revu le Jardin, mais mon objection à cette objection c'est que le côté "vieillot" de la réalisation, son côté "fleurs fanées" correspondait au monde disparu, vieillot et fané, des Finzi-Contini. Ça produisait cet effet déjà dans les années 70 et pas seulement 35 ans plus tard… Enfin, je verrai bien.


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De PM Jarriq, le 12 juin 2008 à 19:59
Note du film : 5/6

La réalisation n'est pas "vieillotte" dans ce sens-là. Une mise en scène à la Douglas Sirk par exemple, aurait été tout à fait adéquate. C'est l'aspect technique qui date Le jardin des Finzi-Contini, une technique typique des années 70, où les réalisateurs découvraient le zoom, son côté pratique (on filme en plan large, puis on resserre sur un visage dans le même plan), sans savoir que des années plus tard, leurs oeuvres ressembleraient à des "soaps" mal cadrés.


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De Impétueux, le 12 avril 2009 à 09:53
Note du film : 4/6

Qui découvre en DVD un film précédé de l'aura dorée de son titre mélodieux, de sa tristesse infinie, de la réputation de Vittorio De Sica alors qu'il ne l'avait pas vu à sa sortie en salle, il y a près de quarante ans, s'attend à une de ces fortes émotions qui font la magie du cinéma et marquent durablement le regard.

Je ne suis pas allé jusqu'à ces grandes hauteurs et pas simplement parce que la photographie, les décors, la beauté des interprètes, des maisons et des rues de Ferrare m'a semblé, comme on le note excellemment ici et là davantage parente à la démarche esthétisante un peu vaine – à mes yeux – d'un Luchino Visconti qu'à l'humanisme en action de Vittorio De Sica. (D'ailleurs la présence d'Helmut Berger, acteur viscontien s'il en est, va dans ce sens).

Alors, qu'est-ce qui me retient d'aller au delà de 4/6 – note pourtant déjà très bonne, équivalant à 13 ou 14/20 -, qu'est-ce qui m'empêche d'adhérer complètement à cette histoire poignante ? Peut-être, paradoxalement, que le film est un peu court et que ses quatre-vingt dix minutes ne permettent pas tout à fait de développer l'histoire antérieure, que les flash-backs de dix ans avant sont trop brefs et trop épars : il me semble que le côté de Paradis perdu du jardin, mais aussi des amours enfantines de Micol (Dominique Sanda) et de Giorgio (Lino Capolicchio) aurait gagné à être développé sur une plus grande longueur, en tout cas sur de plus forts appuis. Comme Le vieux fusil (qui n'a pas d'autre rapport que la période et l'horreur de la conclusion), Le jardin des Finzi-Contini commence par des images de bicyclettes heureuses, et, d'emblée, on sent bien que ce bonheur-là est menacé et ambigu : fort bien ! mais pour sentir ce que ce monde perd, on peut montrer un peu davantage ce qu'il a…

Il y avait une grande difficulté aussi, à maîtriser dans un espace de temps aussi restreint un entrelacs de tragédies : la tragédie historique, l'infamie de la persécution des Juifs, la tragédie amoureuse, celle de l'amour désespérant que porte Giorgio à Micol, la tragédie ambiguë de la vie et de la mort d'Alberto (Helmut Berger), ses étranges rapports avec sa sœur Micol, sa maladie de langueur et sa mort : je ne suis pas persuadé que les fils de ces trois orientations, qui s'entrenouent et se croisent forment, en bout de compte, une trame lisse et cohérente.

Ces choses dites, je ne voudrais pas que l'on croie que j'ai boudé mon plaisir devant la qualité de la réalisation, l'extrême précision du jeu des acteurs, la force du récit : marquer quelques réticences sur un beau, un très beau film, c'est encore l'aimer beaucoup.


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De Arca1943, le 25 avril 2009 à 03:34
Note du film : 5/6

Cher Impétueux, croyez bien que je vais finir par répondre à votre critique du Jardin des Finzi-Contini. Ça fait une semaine et demie que j'y travaille et vous ne perdez rien pour attendre. Quel film magnifique !


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De Impétueux, le 25 avril 2009 à 10:31
Note du film : 4/6

Vous ai-je donné l'impression de bouder mon plaisir, Arca, et mon message n'est-il pas positif ? Lorsque je me dis frustré par la brièveté du film qui l'empêche, à mon sens, de développer toutes les orientations possibles, je n'ai pas le sentiment de dévaloriser…

Il est vrai que ce n'est pas non plus ce que vous m'imputez ! J'attends donc avec impatience que nous ouvrions le dialogue…


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De Arca1943, le 25 avril 2009 à 13:20
Note du film : 5/6

« Vous ai-je donné l'impression de bouder mon plaisir, Arca, et mon message n'est-il pas positif ? »

C'est bien la grande, la principale difficulté. Je me souviens d'avoir sué sang et eau pour répondre à la critique de La Grande guerre par AlHolg qui mettait… 5 ! J'ai renoncé, après maintes tentatives infructueuses.


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De Arca1943, le 25 avril 2009 à 15:37
Note du film : 5/6

« Longtemps occultée comme celle de la collaboration en France*, l'analyse du système totalitaire italien s'élabore au cours de la décennie 1970… »

D'après moi, c'est inexact. L'analyse du totalitarisme fasciste ne fut pas du tout occultée au même titre que la collaboration en France. Le débat sur le fascisme a commencé au lendemain de son effondrement et aux dernières nouvelles, il dure toujours.

Les lecteurs désireux de se renseigner sur le fascisme italien pourront bien sûr lire avec profit la monumentale biographie de Mussolini par Renzo De Felice (dont la traduction complète en français se fait toujours attendre, trente ans plus tard). Mais ce serait une grave erreur de ne pas se reporter bien avant cela – y compris avant 1945 – à des historiens ou essayistes comme Gaetano Salvemini (La Dictature fasciste en Italie, 1928; Mussolini diplomate, 1932; La Terreur fasciste, 1936 et The Origins of Fascism in Italy, 1940), A. Rossi*, Naissance du fascisme, 1934), Gaudens Megaro (Mussolini in the Making, 1938; Mussolini dal mito alla realtà, 1947), Luigi Sturzo (L'Italie et le fascisme, 1926; L'État totalitaire, 1938), Carlo Sforza Dictateurs et dictatures de l'après-guerre, 1931; Synthèse de l'Europe, 1937; L'Italie telle que je l'ai vue, 1914-1944, 1946), Giuseppe Antonio Borgese (Goliath ou la Marche du fascisme, 1937) et bien d'autres.

(* pseudonyme d'Angelo Tasca)


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De Arca1943, le 8 mai 2009 à 01:38
Note du film : 5/6

« …la photographie, les décors, la beauté des interprètes, des maisons et des rues de Ferrare m'a semblé, comme on le note excellemment ici et là davantage parente à la démarche esthétisante un peu vaine – à mes yeux – d'un Luchino Visconti qu'à l'humanisme en action de Vittorio De Sica. »

Moi qui adore contredire Impétueux, c'est à un véritable picnic que je suis convié aujourd'hui. Ainsi je trouve que les différents niveaux du récit sont tissés ensemble de façon remarquable et que le caractère compact du film est une de ses plus belles qualités. S'il avait été plus long, il m'aurait moins serré le coeur. Les doux moments du passé sont si fugaces ! Il ne nous en parvient, au présent de l'indicatif, que de minuscules bribes.

C'est vrai que Visconti est "esthétisant" et que ce film l'est aussi. Pourtant avant Visconti c'est à Mauro Bolognini (celui de L'Héritage ou de Senilità) qu'immédiatement je pense en voyant ce très beau film – mais un Bolognini heureusement raccourci de près d'une demi-heure ! C'est que « la photographie, les décors, la beauté des interprètes » rattache Le Jardin à un courant du cinéma italien connu sous le nom de calligraphisme, auquel on peut aussi – mais avec un certain effort – rattacher Visconti.

« Calligraphisme », donc, d'après mes petites recherches, serait la recherche d'un style élégant, voire éthéré, un souci poussé de la composition picturale, généralement appliqué à des sujets du passé d'origine romanesque – souvent "à costumes", donc – et propice à la mélancolie, au mélodrame amoureux. Un côté « photoroman de luxe » fait partie intrinsèque de ce genre de cinéma, tout comme les plans sur les feuilles d'automne, tout comme le genre de casting à jolis visages (mais idéalement castés, comme le note Jarriq ; sans oublier Romolo Valli, magnifique).

Si ce pinaillage classificateur a son importance à mes yeux, c'est que le film emblème du calligrafismo au cinéma – et si j'ai bien compris, le moment où le terme lui-même apparaît – c'est Le Mariage de minuit, un film de 1941. Alors si Micol Vinzi-Contini va au cinéma, elle a toutes les chances de tomber sur ce film (ou d'autres de cette même veine par d'autres réalisateurs de l'époque). Mais à moins d'un miracle, elle ne vivra pas assez vieille pour connaître le néoréalisme.

Le Jardin des Finzi-Contini tourne résolument le dos au néoréalisme. Cependant il y a à ce choix d'excellentes raisons. Ce que je reproche à un film quand je le dis "esthétisant", c'est la gratuité, le fait que la forme pour ainsi dire soit travaillée indépendamment du fond. Or ici, il y a au contraire adéquation entre fond et forme : parce que ce genre de cinéma est typique de l'époque et du milieu décrits et est donc propice à en exprimer la mentalité.

Voilà une partie de ce que voulais dire, un peu à froid, de ce film qu'aujourd'hui encore je trouve magnifique et bouleversant.


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De Impétueux, le 8 mai 2009 à 15:35
Note du film : 4/6

Ma foi, ami Arca, j'ai connu des algarades plus sanglantes ici et votre séduisant plaidoyer n'a rien qui me choque, ni même qui contrevienne au message – nullement dépréciant – que j'avais moi-même écrit !

Question de sensibilté, sans doute… J'ajoute qu'entre votre 5 et mon 4 la distance est d'autant moins abyssale que j'aurais volontiers mis 4,5 si la politique de notation de ce site nous l'avait permis !


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