Tout cela est traité en comédie, souvent réussie, d'ailleurs ; mais on n'est pas très loin du pathétique de la dèche, du déclassement, de la déchéance… Ce bon film aurait presque pu être un grand film…
Globalement d\'accord avec Impétueux. Il faut vraiment la verve de Audiard et la faconde de Gabin, pour que Le gentleman d'Epsom ne devienne pas le portrait pathétique d\'un raté, d\'un \"has been\" au seuil de la vieillesse, de la ruine définitive. Le ton adopté par le dialogue, emphatique, drôle, verbeux, donne le la, et c\'est la grande réussite du film. On peut être plus dérouté par le manque de construction du scénario, qui tient de la chronique. Les séquences de Madeleine Robinson (magique) et De Funès, sont totalement déconnectées de la colonne vertébrale du film, et n\'ont aucun lien entre elles. Ce sont comme deux gros sketches, extrêmement plaisants, posés là, entre deux scènes d\'hippodrome.
On se laisse volontiers porter par Le gentleman d'Epsom, grâce à la présence hors du commun de Gabin, amusant et triste à la fois, dans ce rôle d\'escroc à la petite semaine, de mythomane dans une perpétuelle fuite en avant. De Funès, juste avant le succès, en fait vraiment des tonnes et annonce son rôle dans Le grand restaurant, par ses courbettes et marmonnements obséquieux, mais sa prestation reste secondaire, et son duo avec Gabin fonctionne aussi peu que dans Le tatoué.
Le film a du inspirer "des pissenlits par la racine".On y retrouvera le milieu hippique et Léon Zitrone. Les pissenlits sont ici utilisés comme dopant pour un cheval : "des pissenlits guatémaltèques!!!". L'expression "coup de légende" sera reprise par Jo (Maurice Bidaut). L'ambiance russe du restaurant dans ce film et le clin d'œil à la littérature russe dans "les pissenlits par la racine". Une allusion à la mythologie avec un cheval Minautore fils de Minos et Parsiphaé se retrouvera avec la jument Parsiphaé portant le numéro neuf dans le film de 1963.A noter que le commandant ne fait jouer et ne joue lui-même que sur un seul cheval. Pas question de couplé ou de tiercé !!!
J'aui besoin d'aide s'il vous plaît: je souhaiterais savoir dans quel film le personnage après un dîner dans un restaurant russe dit alors qu'un violoniste se penche vers lui"lorsque vous aurez fini de dégouliner dans mon assiette vous m'apporterez l'addition !"…
Le Gentleman d'Epsom est un film que j'adore, les réparties Gabin sont assez mémorables "je vous prie de ne plus m'adresser la parole, même de loin…" "la loi de Robowski sur la répétition cyclique"… "j'aime fumer un dernier cigare sous les marroniers" pour ne pas se faire raccompagner dans sa pension de famille… De Funes "je suis arrivé à paris en espadrilles, je veux me gaver…" un petit hommage à Paul Mercey que j'ai rencontré et qui apparaît dans beaucoup de Gabin…
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