La voici donc décrite sous toutes les facettes et ce petit animal quotidien si vite mangé se dévoile à la fois fragile et d’une rare complexité, sorte de chimère avec sa tête surdéveloppée, ses pinces minuscules, sa corne piquante et sa carapace.
L’utilisation habituelle chez Jean Painlevé de l’éclairage en contre-jour trouve ici une certaine apothéose puisque la nature quelque peu translucide de la crevette se prête particulièrement à cet éclairage. On peut quasiment voir à travers elle !
A noter dans le prologue du film une petite mise en scène du réalisateur qui s’amuse à jouer la loufoquerie de deux pécheurs qui tournent en rond autour d’un ridicule rocher, d’un enfant qui court pour montrer sa pêche à sa mère qui a la tête et surtout les moustaches de Groucho Marx ou bien encore d’un pêcheur qui tombe à l’eau. Etonnantes plaisanteries pour un film scientifique…
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