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Sujet : La juvénilité de Maria Mauban,la musique de WIener


De RdT, le 5 juillet 2007 à 22:41

…Voilà des raisons qui plaident pour une réédition urgente et de qualité de film de Louis Daquin. Un des premier film de cette (alors jeune) actrice marseillaise : Maria Mauban.

Ce film mérite en outre d'être réédité pour le sujet traité : on est loin de l'apologie du trouble Talleyrand par l'obscur Guitry. Ici, sous couvert d'une aventure historique narrant la résistance des Hollandais contre les Espagnols du XVIe siècle. Louis Daquin se livre à une magnifique exaltation de l'esprit de résistance.

Quel meilleur choix pouvait il faire que celui de ces provinces unies qui opposaient à l'absolutisme royal de la monarchie française la liberté de pensée de Spinoza.


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De sépia,, le 5 juillet 2007 à 23:30

Obscur, Sacha Guitry ? Je suis bonne fille Monsieur -que par ailleurs je respecte- mais je me vois dans l'obligation de vous rappeller que "l'obscur" n'a pas fini sa carrière dans une navrante comédie genre "Le gendarme et les extra-terrestres" à l'instar de votre protégée, Maria Mauban. Maria Mauban, trés belle et bonne actrice pour qui j'ai, également, beaucoup de respect.

Obscur, Guitry ? Si vous parlez de l'obscurité qui se fit à sa mort dans le monde artistique en général ou un soleil venait de s'éteindre, je vous dis Oui. Si, de façon plus pernicieuse, vous évoquez une poignée de main avec Goering, je vous dirai qu'il m'est arrivé, dans l'exercice de mes fonctions, d'embrasser des sidéens sans me sentir contaminée pour autant…

L'apologie de Talleyrand dans "le diable boiteux" ? Voulez vous sous-entendre que Guitry se sert de ce personnage pour se faire croire, d'une part, et se faire pardonner, d'autre part bien des choses ? On ne peut totalement réfuter cette thèse…Mais Le Maitre, cet obscur dont vous parlez, était assez grand acteur pour nous "dire", qu'il n'était pas dupe de lui mème…Il était intelligent. Donc, il était lumière. Et la lumière, on la voit, ou on ne la voit pas….


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De RdT, le 6 juillet 2007 à 00:05

«Il y a dans tout commencement comme un accord fondamental dont les modulations se font entendre au cours de toute l'histoire…» écrivait Hannah Arendt. Et je préfère la lumière de cette philosophe aux poignées de mains obscures que vous citez.

Le commencement de la carrière de Maria Mauban m'importe donc beaucoup plus que la fin (même si le début résonne certainement encore à cette fin). Et si elle a joué dans le navet que vous me citez, il est fort possible que les zestes d'humanité qu'on peut y trouver viennent d'elle.

Mais après tout le plus important n'est pas là. Le plus important est que Patrie soit de Louis Daquin un cinéaste dont on va fêter le centenaire de la naissance l'an prochain, et un cinéaste dont la mémoire mérite certainement plus d'être honorée que celle de l'oubliable Guitry dont je m'étonne qu'il ait tant de thuriféraires sur ce site.

Maria Mauban c'est aussi la voix de Shéhérazade dans cet enregistrement des Mille et une nuits :


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