Les Disparus du titre de cet avis, ce sont, bien entendu, Les disparus de Saint-Agil, ce chef-d'oeuvre de Christian-Jaque
qui retrace si miraculeusement les espérances, les utopies, la ferveur, les folies de l'adolescence et nous replonge à chaque vision dans le monde enchanté de nos treize ans.
Rien d'étonnant à ça, puisque leur papa est le même : le prolifique Pierre Véry, un des meilleurs scénaristes et dialoguistes du cinéma français, dont on trouve aussi la patte dans L'assassinat du Père Noel, Martin Roumagnac
ou Échec au porteur.
Mais surtout, et indépendamment encore des qualités de mise en scène que pouvait avoir Christian-Jaque par rapport à Georges Lampin, c'est qu'on ne recrée pas ainsi si aisément la magie cristalline d'un film mythique, qu'il y a un peu de rance dans ces retrouvailles et que, quoi qu'on fasse Vingt ans après, ce n'est tout de même pas le jaillissement parfait des Trois mousquetaires.
En voyant ce film, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Les disparus de St-Agil de Christian-Jaque,
tous deux adaptés d'ailleurs d'un roman de Pierre Véry. On retrouve dans Les anciens de Saint-Loup
la même atmosphère nimbée de nostalgie et un même cadre à savoir celui d'un collège de province. Et puis, si le canevas de départ est similaire, il en va de même pour le ressort dramatique sous-tendu par une intrigue policière de circonstance.
Il reste aussi en mémoire, et ce longtemps après, la chanson des Anciens de Saint-Loup.
Bref, que du bonheur, et ce malgré certaines scènes passablement bâclées. Mais ne boudons pas notre plaisir et dégustons derechef cette pépite à (re)découvrir, surtout pour les plus jeunes d'entre nous.
Les spectateurs attentifs auront aussi remarqué la bouille de Pierre Mondy campant Puy-Tirejol.
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