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Forum : Beau-père

Sujet : Avis


De verdun, le 7 mars 2007 à 20:26
Note du film : 5/6

Sensible, immoral sans provocation gratuite, voici une belle réussite de Bertrand Blier.

L'atout n°1 du film, c'est bien sûr un Patrick Dewaere d'une belle justesse, qui justifie plus que jamais l'aura mythique qui l'entoure. Quelle carrière riche en seulement huit ans…C'est, comme souvent, une prestation troublante…

Du coup, on oublie de préciser que l'atmosphère du film est très réussie, que les autres acteurs sont également remarquables Ariel Besse, jamais revu au cinéma ou Maurice Ronet, lui aussi trop tôt disparu. L'écriture est fine et précise: l'ouverture du film avec Dewaere en chanteur de piano-bar est géniale, la fin est en revanche un peu tirée par les cheveux…

Un beau film avec un acteur de génie et un réalisateur alors plus qu'inspiré mais qui hélas a perdu toute sa verve ou presque au début des années 90. Après Beau-père, il y aura dans la carrière de Blier trois réussites : "Notre Histoire", "Tenue de soirée" et "Trop belle pour toi". Mais après ??


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De PM Jarriq, le 8 mars 2007 à 08:12

Après, hélas, plus rien à dire… Et une panne d'inspiration allant jusqu'à une collaboration scénaristique avec… Luc Besson. "Il est plus difficile de finir que de commencer", disait Jack Beauregard dans Mon nom est Personne.


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De EGO, le 20 octobre 2008 à 16:40

Si Ariel Besse joua les météores de la toile magique autant que Française, c'est qu'on ne fait pas toujours la carrière qu'on mériterait ni ne suit pas toujours les chemins les mieux tracés. Dans " Beau – père ", Ariel est inouïe de justesse et de charme. On en tomberait amoureux tout autant que Rémi. On dit que la photo d'affiche du film la choqua fortement; elle y était représentée, seins nus, à califourchon sur les cuisses du beau Dewaere lui – même de trois quarts. Cette photo n'était pas hideuse, non mais elle trompait son monde sur la vraie nature du film qu'elle annonçait plutôt comme une histoire de débauche facile et sordide. On sait que ce n'est pas le cas, que Blier fils fut alors d'une tendresse pudique comme on en compte peu d'exemples ( surtout dans son oeuvre ). Cette affiche, discriminatoire, aurait dégoûté Ariel de continuer ( mais pas cependant de tourner " On s'en fout nous on s'aime", pochade adolescente non exempte de charme ). Et si les décès quasi – conjugués de Dewaere et Ronet, ses père et beau – père dans le film ses parrains au cinéma, quoi, et ce dans les dix – huit mois qui suivirent le film, avaient emporté cette décision ? Plus terrible encore, si Ariel n'avait été l'actrice que d'un seul film ? Comme Zoé Chauveau, Eleonore Klarwein, Sheila O'Connor ?

Quant à la carrière de Dewaere, elle ne s'étala pas sur hut ans mais sur toute une vie. Dès l'âge de 5 ans, sa mère, Mado Maurin, ne lui laissa jamais le choix ( pas plus qu'à ses atres fils d'aileurs ), il devait tourner et tourner encore. Une autre race de Ma Baker !

Bien à vous

Philippe


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De kfigaro, le 20 octobre 2008 à 17:05

Comme c'est indiqué dans les précédents commentaires, il s'agit d'un film pudique, sensible et à l'opposé de ce que semble suggérer l'affiche un peu racoleuse… Du très grand Blier, même si le réalisateur désavoue plus ou moins ce très beau long métrage qui reste longtemps dans la rétine après l'avoir vu….


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