Tournée intégralement dans des décors intérieurs d'une maison du Vermont, dont on ne voit que la décoration intérieure jaune et marron, cette chronique intimiste s'intéresse aux états d'âme de plusieurs personnages quadra, quinqua et plus. L'heure est aux confessions entre amis et en famille, et à la mise à nue de blessures intérieures enfouies au plus profond des âmes. Le tout porté par une musique jazzy et des cadrages superbes qui fixent des personnages au travers de portes entrebaillées. L'influence de Ingmar Bergman est évidente. Une oeuvre intéressante et bien faite qui intéressera à priori un public plutôt agé.
Allen avait tourné intégralement le film avec un autre casting (dont Christopher Walken et Maureen O'Sullivan), mais mécontent du résultat, le refit de A à Z. Je me demande s'il a détruit l'autre négatif, parce que cela ferait un supplément rêvé pour une intégrale du maître new-yorkais…
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