…quand ce sera bon. En fait, ce mélodrame tiré d'un épouvantable fait divers de l'époque (années 40) est bien sûr mieux fait que le machin risible de 1952 – d'un temps où il n'existait pas du tout d'industrie du cinéma au Canada – mais ça reste anecdotique et au ras des pâquerettes. L'époque est à peine esquissée – alors que selon moi ce serait plutôt la clé du drame – et toute l'attention se porte sur la méchante marâtre qui va finir par tuer la petite fille à force de mauvais traitements; rôle odieux dans lequel Hélène Bourgeois Leclerc fait certes son petit effet, mais sur deux heures, c'est long longtemps ! Que ce soit larmoyant, ça se conçoit, je vois mal comment une histoire pareille ne le serait pas; mais les effets sont appuyés et faciles, voire inutilement accrocheurs. Bref, comme je le disais, on se le garde (comme on aurait dû se garder Nouvelle-France, d'ailleurs).

Je ne comprends pas du tout ton point de vue…pour ma part, j'ai trouvé ce film excellent! … les prestations des acteurs étaient vraiment toutes surprenantes!! … J'ai vraiment adoré !! 10/10 !!!

Un film est une oeuvre d'art. Avant d'analyser, il faut commencer par sentir les choses. Ces commentaires sont absurdes, ils dénotent l'absence de regard sensible de son rédacteur. UN regard sensible, ce n'est pas un regard mou, ou condescendant, ou aimable, c'est une attitude d'écoute, qui commence par essayer de se débarrasser de ses préjugées, et de ses idées de ce que doit être un bon film, de ce que doit être un bon cadrage, de ce qu'il faut faire pour faire pour bien traiter un sujet, etc. Après seulement, on apprécie, et on porte un regard technique. Après seulement. La clé de la porte, ce sont les sens. Je suis navré mais cette critique ressemble à l'attitude du prêtre à l'intérieur du film. tellement imbu de lui-même qu'il n'est pas capable de se remettre en cause. C'est un film extrêmement sensible, qui traite le problème avec une grande pudeur, les images sont fortes et parlent. Que voulez-vous de plus ? Ce ne sont pas les règles, les méthodes, et les a priori qui font une oeuvre. C'est ce qu'elles donnent in-fine et ce qu'elles font travailler en vous. Quand on a ca dans un film, on n'ecrit pas des critiques aussi immodérées, à en devenir absurdes, mais on se tait et on apprend. Ce film est sensible, très; les situations et les dialogues sont justes. Il n'y a pas un mot de trop. Il est émouvant, sobre, dur et on sent que le réalisateur et scénariste y a mit ses tripes. Moi, je dis merci.

Regardez ce film

Vous avez entendu Arca1943 ? Vous vous taisez et vous apprenez ! Vous a t'on dit que vous n'étiez qu'une pauvre mule sans aucun esprit critique raisonnable ? Heureusement que okasan est là pour rétablir les choses…"Au cas ou" vous n'auriez rien pigé à rien ! Canadien insensible, imbu de lui même et absurde ! TAISEZ VOUS ARCA !………………

                                                 pour Lagardère.

« …les dialogues sont justes… »

Vaut mieux entendre ça que d'être sourd. J'ai trouvé pour ma part que les dialogues sentaient la peinture à numéros télévisuelle, qu'ils étaient parfois bêtement explicatifs et prenaient le spectateur pour un épais, comme dans les affreux téléromans "conscientisants" de Jeannette Bertrand ou Lise Payette, les insupportables téléfilms "éducatifs" de Télé-Québec. J'adore les bons mélodrames, seulement les mélodrames vraiment réussis sont rares. Criss de tabarnac que je m'ennuyais de L'Incompris en regardant ce truc-là ! Pourtant, on tenait là un sujet qui aurait pu faire un vrai bon film, percutant et prenant.

Et puis l'insulte suprême : oser me traiter de curé, moi qui suis la troisième génération de deux familles anticléricales qui pitchaient des roches en rigolant aux zouaves pontificaux ! (Et vivaient à l'époque que tente d'évoquer ce film, époque que mes deux grands-pères m'ont décrite en long, en large et en travers.)