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Sujet : Chaos


De David Gilmour, le 27 septembre 2003 à 08:39

This is the end………

Apocalypse Now c'est mon film culte. A chaque fois que je le vois, je n'en ressors point indemme.

Expliquer Apocalypse Now, c'est impossible. L'univers noir, sombre et detruit de la guerre du Vietnam réaparait tout au long des 3 heures de la version Redux du film (la meilleur selon moi).

Apocalypse Now est un film psychologique qui veut nous faire comprendre l'horreur de la guerre.

Mais bref, c'est un des films qu'il faut absolument avoir vu au moins une fois dans sa vie.


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De dumbledore, le 27 septembre 2003 à 10:30
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Il ne fait pas comprendre que l'horreur de la guerre, mais bel et bien les méandres de l'âme humaine. Rien que de ça. Il atteint les mêmes sommets que toutes les oeuvres de Conrad, qui même quand il parle de la mer parle d'autre chose: de l'homme.


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De gaulhenrix, le 27 septembre 2003 à 12:52

Un grand film, en effet.


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De droudrou, le 21 juin 2006 à 16:33
Note du film : 6/6

Eh bien, moi, je partage tout à fait l'avis de Dumbledore : c'est un authentique chef-d'oeuvre dont j'attends avec impatience la sortie en France du "dossier complet" attendu à la mi-août aux Etats Unis.

Comme Dumbledore, j'ai lu "Au coeur des Ténêbres" et l'adaptation du sujet au film est parfaite surtout quand on prend la version dite "Redux". On serait tenté de dire qu'aucune ligne n'a été oubliée. Et on ne peut qu'applaudir au travail de Copolla et de Milius. C'est très fort. Si on ajoute et la bande son et la musique, on ne peut que vivre ce film avec ses tripes.

C'est vrai que l'oeuvre de Conrad n'est pas banale surtout, comme le dit justement Dumbledore, quand elle nous parle de l'homme. Ce qui fait que ce n'est pas forcément simple de la traduire en images.

J'aime beaucoup Lord Jim qui est un film intéressant et beau mais qui n'atteint pas à l'intensité dramatique de Apocalypse Now. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Je n'arrive pas à comprendre.

Néanmoins, ce que je note, c'est que si je prends 3 des films que j'aime très fort, je remarque qu'ils ont été tous réalisés dans des conditions extrêmes. Je cite : Apocalypse Now Cléopâtre La porte du Paradis. Ce sont des monuments.

Amitiés à tous.

Pierre


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De Torgnole, le 14 mai 2008 à 20:15

Et bien moi, je n'ai jamais réussi à tenir jusqu'au bout de ce film qui m'a donné l'impression d'être de plus en plus long et ennuyeux au fur et à mesure que l'intrigue avance. Chouettes images, certes, mais je n'arrive pas croire aux divers personnages et au jeu surfait des acteurs se donnant des airs mystérieux grandiloquents. "Explorer les méandres de l'âme humaine?" Et puis quoi encore? Moi qui n'aime pas les films sur la guerre, il y en a quand même des moins chiants sans être pour autant moins contemplatifs. Comme Platoon par exemple ou surtout, le plus récent Rescue Dawn, beaucoup plus accessible et tellement plus intéressant humainement.


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De Freddie D., le 14 mai 2008 à 20:26
Note du film : 4/6

J'ai vu plusieurs fois le film original, puis le "redux", et si certains passages sont saisissants, je dois reconnaître que je n'ai jamais réellement sombré dans la fascination absolue ressentie par les admirateurs du film. J'ai toujours trouvé Brando à la limite du clownesque, avec ses improvisations pseudo-poétiques, et la fin même si elle est magnifique à voir, laisse sur une grande insatisfaction.

C'est sûrement un film aspirant à la grandeur, mais effectivement, Platoon, Outrages, Voyage au bout de l'enfer, sont à la fois moins prétentieux, et plus incisifs sur la guerre et ses horreurs. Ce n'est évidemment, qu'un avis personnel et subjectif.


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De Torgnole, le 14 mai 2008 à 20:47

Franchement Freddy, ma poule, ton intervention me rassure et me réchauffe le coeur. Moi qui m'attendait au foudres impitoyables des "thuriféraires" (merci tonton Impétueux!), je me sens moins seul. Quand aux films évoquant la guerre, j'ai vu que tu avais apprécié "In the Valley of Elah" et je suis entièrement d'accord avec ton avis sur ce film qui a mon égocentrique avis, gagnerait plus à être connu et conseillé que Apocalypse Now, même s'il ne traite pas les mêmes thèmes et n'est pas vraiment comparable.


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De Impétueux, le 7 mars 2009 à 22:31
Note du film : 3/6

Je ne me souvenais pas trop des messages – très contrastés ! – que les uns et les autres avaient postés sur ce fil, et j'arrivais un peu grognon, presque gêné aussi, me disant qu'après n'avoir pas apprécié L'inconnu du Nord-Express, ma perplexité devant ce que la jaquette de mon édition d'Apocalypse now dit être un des plus grands moments de l'histoire du cinéma ne ferait pas bon effet et me classerait irrémédiablement, s'il en était besoin, au rang des franchouillards indécrottables, malgré mes goûts affirmés pour Kubrick, Risi et Kusturica.

Je respire ! Aussi bien Freddie D que Torgnole – qui ne sont pas exactement copies conformes et n'apprécient pas habituellement les mêmes réalisations – font un peu la moue et semblent ne pas tenir le film de Coppola pour le sommet insurpassable du cinéma.

J'ai passé patiemment trois heures et quart de mon après-midi à attendre que le film décolle, quitte les sentiers battus et rebattus du genre guerrier, avec explosions diverses, napalm photogénique, blessures épouvantables et sanguinolentes et lamentations diverses sur l'inhumanité de l'Homme, pour arriver enfin dans une sorte de contrée étrange où l'angoisse de la malfaisance intrinsèque de l'individu se fait enfin palpable ! Mais il faut tout de même attendre 2 heures 31 pour que Kurtz-le-mythique surgisse de l'ombre et que Marlon Brando fasse luire son crâne poli à la lueur des torches ; c'est bien long, pour ne pas dire interminable…

Oh ! Certes, c'est bien filmé, avec d'énormes moyens, avec plein d'idées qui ont marqué le cinéma des trente dernières années (évidemment l'attaque du village par les hélicoptères-frelons aux sons de la Chevauchée des Walkyries) ; mais enfin les violences, les absurdités, les fusillades, les cinglés de tout acabit (je reconnais que le colonel surfeur n'est pas mal dans le genre), les types qui explosent de peur, l'invraisemblable bordel des campements, c'est assez habituel, même banal et, quelle que soit l'habileté du filmage et du montage, on regarde toujours un peu ça de l'extérieur, en sachant qu'il y aura du monde sur le carreau…

En plus, dans cette version (très) longue, j'ai l'impression que des épisodes appendices ont été collés sans véritable justification : celui de la virée avec les playmates, par exemple, et, plus encore, celui de la plantation française; Coppola voulait-il réfléchir sur l'éternité de l'Asie, la prégnance des marqueurs nationaux, le chemin sans issue emprunté par les Étasuniens (et dénoncé par le Général dans son discours de Phnom-Penh de 1966) ou, plus vastement, sur les méandres inquiets de l'âme humaine ? Le choix n'est pas fait, et on hésite entre la relation consciencieuse d'une guerre d'une infinie cruauté et les préoccupations angoissées d'hommes confrontés aux obligations logiques de leur implication personnelle dans un tourbillon d'épouvante…

Si, sur le second plan, qui ne survient qu'à la fin, alors qu'on est déjà un peu las, je vois des pistes intéressantes (bien que la fascination qu'exerce Kurtz sur tant de gens ne soit pas très compréhensible), sur le premier, il y a des films bien plus convaincants, en premier lieu Full metal jacket, mais aussi le remarquable Dien Bien Phu de Pierre Schoendoerffer, qui relate, avec moins d'images spectaculaires et sanglantes, mais bien plus de sensibilité ce quefut l'illusion de la présence occidentale en Extrême Asie…

Je mets 3 pour la qualité des images et la beauté formelle de la dernière demi-heure sauvage mais rapportée à la longueur du film, ça ne fait pas grand chose…


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De Torgnole, le 8 mars 2009 à 02:43

En gros ; les lumières rasantes, deviennent rasoir…


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De DelaNuit, le 8 mars 2009 à 16:01
Note du film : 5/6

Pour moi, Apocalypse Now n'est pas un film dont l'objet est simplement de décrire la barbarie de la guerre. Sur ce sujet, bien d'autres films se sont exprimés et peut-être même avec plus de talent.

L'originalité d'Apocalypse Now parmi les autres films de guerre réside à mon avis ailleurs : dans le récit d'une remontée du temps de l'histoire humaine symbolisée par la remontée du fleuve (ce qui était déjà le sujet du roman de Conrad, Au coeur des ténèbres.)

D'une période de guerre moderne du XXème siècle, on se retrouve en pleine charge de cavalerie (cf. le chapeau de Kilgore, les sabres croisés peints sur les hélicoptères, la musique de Wagner évoquant les Walkyries des légendes anciennes chevauchant leurs coursiers volants au dessus des batailles), en pleins carnages aveugles dignes des boucheries les plus sanglantes de l'histoire, en foules déchaînées bavant devant des call-girls descendues du ciel comme les hommes de l'Antiquité dans les jardins du plaisir des temples de l'amour devant les prêtresses d'Aphrodite ou d'Astarté offrant leurs charmes… (cf Le fils prodigue)

Un bref repos hors du temps dans une plantation française baignée d'un brouillard mystérieux où Aurore Clément offre le repos au voyageur telle Circé ou Calypso à Ulysse, et évoque le sort des soldats perdus – dont on ne sait plus s'ils le sont dans l'espace, le temps ou la mémoire des hommes – et nous voici remontés finalement jusqu'aux sources mêmes de l'humanité et de la barbarie : une préhistoire païenne digne de La guerre du feu ou Conan le barbare, un temple sanglant où la vie humaine n'a plus de valeur, où des hommes primitifs adorent un chef à la fois guerrier et spirituel comme un demi-dieu et lui offrent des sacrifices animaux et même humains.

C'est sur ce terrain là que devra se battre Martin Sheen, en décapitant Brando/ Kurtz tel Persée décapitant la Gorgone (cf. Le choc des titans), au moment même où les fidèles découpent vivant un boeuf soumis au sacrifice. Ainsi l'homme civilisé (ou se voulant tel) reproduit le geste ancestral de vaincre le démon, le dragon des ténèbres sauvages et retourne vers la lumière.

Cette remontée du temps par étapes jusqu'aux origines de l'homme est en même temps une descente dans les tréfonds de l'âme humaine, dévoilant une barbarie primitive présente en chacun, pouvant ressurgir à tout instant pour peu que les circonstances s'y prêtent. Là se situe à mon avis le réel sujet du film.

Au delà de la beauté des images, des scènes ajoutées plus ou moins bonnes, des longueurs que l'on peut y trouver, là se situe sa force et son originalité.


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De Impétueux, le 8 mars 2009 à 21:58
Note du film : 3/6

Beau plaidoyer, DelaNuit, très dense et intéressant, et qui me pousserait presque à revoir le film s'il n'était encore trop frais en ma mémoire et si je n'avais trouvé les trois heures et quart vraiment trop longues…

Beau plaidoyer, mais ne faites-vous pas un peu de sur-interprétation, comme dirait Arca ? D'ailleurs votre note de 5, même si elle est excellente n'atteint pas les valeurs sommitales…


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De DelaNuit, le 8 mars 2009 à 23:30
Note du film : 5/6

En fait, en ce qui concerne mon interprétation, elle ne s'appuie pas seulement sur le film mais aussi sur le roman dont il est tiré ("Au coeur des ténèbres" de Joseph Conrad) et les nombreux commentaires qu'il a inspirés, ce roman étant notamment souvent étudié à l'université.

Quant à ma note, elle n'est effectivement pas la plus élevée car je trouve que le film souffre de longueurs et d'imperfections par moment. Mais dans mon ressenti, ses qualités et son intérêt l'emportent sur ces petits défauts.


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De Arca1943, le 9 mars 2009 à 00:27
Note du film : 5/6

« Et si je n'avais trouvé les trois heures et quart vraiment trop longues… »

Ah oui, il est vrai que pour ma part, je n'ai jamais vu cette version longue dite redux. J'ai vu Apocalypse Now à sa sortie en salle il y a près de trente ans; il durait alors autour de 2h30. Partisan de la brièveté en fiction, c'est souvent à regret que je retranche des paragraphes, des passages entiers. Mais je coupe, pourtant, et c'est très souvent une bonne idée. Et ça me fascine qu'on puisse faire la même chose au cinéma malgré le coût astronomique de chaque seconde : se résoudre à couper, à abandonner tel personnage, tel épisode, telle image forte, tel dialogue percutant pour des raisons d'économie du récit.

Je préfère souvent les versions courtes aux director's cut; pas toujours, c'est sûr – Pat Garrett & Billy The Kid, Blade Runner etc – mais souvent. Cinéma Paradiso est l'exemple le plus évident, mais il y en a d'autres. Et en tout cas je ne comprends pas ceux semblent avoir décrété que plus c'est long, mieux c'est. Et je ne me précipite pas toujours sur la version allongée : par exemple celle-ci, que je n'ai toujours pas vue…


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De Steve Mcqueen, le 21 avril 2010 à 12:41
Note du film : 5/6

" La Nellie, cotre de croisière, évita sur son ancre sans un battement de ses voiles, et s'immobilisa.La mer était haute, le vent était presque tombé, et comme nous voulions descendre le fleuve, il n'y avait qu'à venir au lof et attendre que la marée tourne."

(…)

" Marlowe se tut et s'assit tout seul, indistinct et silencieux, dans la pose d'un Bouddha méditant. Personne ne bougea d'abord." Nous avons manqué le début du reflux, dit le Directeur, soudain. Je levai la tête. Le large était barré par un banc de nuages noirs, et le tranquille chemin d'eau qui mène aux derniers confins de la Terre coulait sombre sous un ciel couvert – semblait mener au coeur d'immenses ténèbres."

Entre ces deux paragraphes – le premier et le dernier – Conrad nous emmène dans un voyage au Coeur de Ténèbres, beau et épuisant. Peu d'action, mais une longue errance, mystique et hallucinée ( Herzog s'en serait-il inspiré pour "Aguirre" ? Les ressemblances sont flagrantes…) où Marlowe part à la recherche du mystérieux Kurtz, et avant tout découvre la barbarie à visage humain (?). Long récit à la première personne, dans les vapeurs de l'opium, tempo langoureux zébré d'éclairs de violence… Conrad réalise ici son chef d'oeuvre, plus tropical que le néanmoins excellent "Lord Jim", plus halluciné que "Nostromo" et moins rugueux que son tempétueux "Typhon"…

Brando qui arrive obèse sur le plateau, ignorant son texte…Martin Sheen qui effraie tout le monde lors du tournage de la séquence inaugurale, prenant son rôle trop (?) au sérieux… Robert Duvall : "J'aime l'odeur du napalm au petit matin", avant d'aller chevaucher une lame sur sa planche… Dennis Hopper, encore plus shooté à la coke que son rôle ne l'exige…Le plateau dévasté par un ouragan, qui prend feu… Sheen qui fait une attaque cardiaque, rapatrié d'urgence aux States, disant adieu à sa famille à l'aéroport, persuadé que Coppola, mégalo-drogué, aura sa peau….

"Apocalypse Now" n'est pas une réflexion sur la guerre du Vietnam, simplement une Abstraction Sauvage sur la folie, un "Voyage au bout de la Nuit"…des Temps. La version "Redux", intégrant la séquence du Tigre avec Frederic Forrest et celle de la plantaion française avec Aurore Clément, est ébluissante.

A la fin Sheen tue Brando et prend sa place.

Grandiose…!

J'en profite pour évoquer "Au coeur des ténèbres", l'adaptation du doué Nicholas Roeg ( l'envoûtant "Don't look Now" avec Sutherland/Christie), passée sur la 3 en France et disponible seulement en VHS en France. Portée par une distribution étincelante (Malkovich/Kurtz, Roth/Marlowe et Fox/Le Directeur) et plus respectueuse de l'univers conradien, c'est une exceptionnelle réussite qui n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite !


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De vincentp, le 1er mai 2011 à 00:16
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Revu ce soir en blu-ray la version redux. Impressionnant sur un plan narratif, visuel et sonore. Chez soi, c'est peut-être l'aspect sonore qui frappe le plus. Un des meilleurs films de l'histoire du cinéma, c'est évident. 3 heures 20 de perfection cinématographique.


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De vincentp, le 4 mars 2018 à 20:02
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Version Redux revue sur grand écran à l'occasion d'un hommage rendu à Vittorio Storaro, le directeur de la photographie. Storaro, qui était présent ainsi que Aurore Clément (actrice pour la version Redux) et Dean Tavoularis (le chef décorateur), avait apporté sa copie personnelle de Apocalypse Now, habituellement conservée précieusement à la Cineteca Nazionale de Rome. Cette copie, produite il y a vingt ans à l'issue d'un travail de restauration complexe, propose une image très naturelle, éloignée des artifices numériques actuels. Ses couleurs sont très exactement fidèles à ce qui a été tourné lors du tournage de Apocalypse Now aux Philippines en 1976-1977. Le résultat est particulièrement impressionnant pour les scènes représentant les rayons du soleil frappant l'eau du fleuve, produisant un effet situé à l'extrême limite de l'éblouissement. L'aspect formel de cette copie rarement projetée produit une oeuvre d'une beauté visuelle exceptionnelle.

La version originale de Apocalypse Now propose une lecture énigmatique, mystique de l'oeuvre originelle de Joseph Conrad (Au coeur des ténèbres), adaptée au conflit du Vietnam. La version Redux et ses cinquante minutes supplémentaires offre une lecture plus réaliste, plus humaine, s'intéressant au chaos lié à un conflit de territoires, et aux relations humaines. Les séquences situées au sein de la plantation française sont à ce titre très réussies, alors que l'impression a pu être différente lors du montage original de 1978. Apocalypse Now est un exemple rare de production de deux chefs d'oeuvres assez différents à partir du même matériau d'origine. Revoir "Redux" c'est aussi apprécier la maestria de la mise en scène de Coppola, planté au milieu des soldats américains, avec un mémorable Robert Duvall. Et puis, il y a Martin Sheen, exceptionnel, souvent en voix-off, conscience et préscience incarnée, ses yeux verts -filmés de très près- renvoyant à l'univers de la jungle.


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De vincentp, le 5 mars 2018 à 20:09
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Deux remarques complémentaires : le temps qui passe peut modifier le regard que l'on porte sur une oeuvre. Il me semble que aujourd'hui la vedette du film est bien Martin Sheen même si Marlon Brando produit une forte impression. Il y a quarante ans, cela n'était peut-être pas si évident. D'autre part, j'ai regardé hier le début et la fin du dvd de cette vision redux. Le dvd permet de voir des nuances de couleurs et de lumière, mais atteint des limites et ne peut lutter contre la qualité de la copie de Storaro qui était projetée samedi soir sur grand écran. Très content pour ma part d'avoir redécouvert ce film dans des conditions aussi parfaites et d'avoir pu apprécier la qualité du travail de Vittorio Storaro à sa juste valeur. Mais Aurore Clément, sorte de Cate Blanchett des années 1970, marque aussi les esprits, en tant que seul personnage féminin fort au cours de ces 202 minutes.


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