Navet absolument grandiose, dont le "héros" est un fils de nazi (Kinski, évidemment), qui s'est organisé un mini camp de concentration dans son grenier (avec déportée), et assassine ses locataires. Le reste du temps, il se barbouille de rouge à lèvres, braille des chants S.S., et joue à la roulette russe. Dire que Crawlspace est de mauvais goût, est une litote. C'est de la série Z, du cinéma bis made in U.S.A., tellement fauchée qu'il semble durer deux heures, alors qu'il n'atteint même pas 1 H 20. Si c'est à voir – avec un certain masochisme – c'est pour la performance de Kinski, qui n'avait décidément peur de rien, et qui surmonte le ridicule, pour un numéro de cabotinage en roue libre totalement ahurissant. Heureusement que le temps a bien fait les choses, et que l'acteur est aujourd'hui connu pour quelques westerns classieux (El Chuncho, Per qualche dollaro in piu) et ses cinq films avec Herzog, plutôt que pour les navets innommables de sa fin de carrière, son propre "Paganini" inclus.
Une petite édition zone 2 serait pourtant bienvenue, car il fut tourné un "making of" paraît-il exceptionnel pendant Crawlspace, montrant Aguirre dans tous ses états, et qui serait un bonus idéal. Au cas où Ennemis intimes n'aurait pas suffi…
Malheureusement, je ne vois guère à ajouter à votre liste que La Chanson de Roland de Frank Cassenti. Mais le fait est que sa filmographie est souvent venomeuse, si j'ose dire…
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