Forum - À bout portant - Big Lee
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Forum : À bout portant

Sujet : Big Lee


De Rico Fardan, le 10 décembre 2002 à 15:08

"A bout portant", le plus grand rôle de Lee Marvin, sort enfin ! C'est un super polar, sec, âpre, réalisé par Don Siegel avec un cast d'enfer (dont Ronald Reagan) et des images-choc à foison. La meilleure nouvelle du début d'année 2003.


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De John Reisman, le 19 décembre 2002 à 08:20

Vu que le film a été tourné pour la télé à l'origine, quel est son format véritable ? Dans les années 60, pas de 16/9, je le rappelle !


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De Dumbledore, le 19 décembre 2002 à 23:56

Je suis aussi perplexe que toi. Criterion n'annonce aucune spécificité. DVD en français parle bien de 16/9… Attendons voir. Si DVD en français s'est planté, on corrigera.


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De Crego, le 28 février 2003 à 08:13

Je viens d'acheter le zone 1 Criterion comprenant les deux versions de "The Killers" et je confirme que celui de 1964 est bien en format 1.33:1. Carré, donc. Comme à l'origine. Je confirme aussi que c'est un super film, d'un sadisme, d'une efficacité fabuleuses. Le plan de Lee Marvin et Clu Gulager en train de flinguer John Cassavetes avec des silencieux, au milieu d'un institut pour aveugles est un classique !


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De verdun, le 2 mai 2020 à 21:58
Note du film : 5/6

A bout portant est l'exemple de ce que devrait TOUJOURS être un remake, quand bien même le film original, en l'occurrence Les tueurs de Siodmak était déjà une grande réussite.

A savoir un film qui réunit un casting parfait, un grand réalisateur et qui donne une vision différente de l'histoire originale. Et au final, la version 1946 et le millésime 1964 apparaissent parfaitement complémentaires, à la grande joie des cinéphiles amateurs de polars.

A bout portant qui, ne l'oublions pas, était un téléfilm retoqué par le petit écran en raison de sa violence jugée excessive, est moins "beau" et moins glamour que Les tueurs mais certainement plus efficace et assez mal élevé.

La situation de départ est la même que celle du film de Siodmak: un type se fait abattre par des tueurs sans leur opposer la moindre résistance. Des flash-backs vont retracer la vie de la victime et expliquer au spectateur comment nous en sommes arrivés à cette situation.

Sauf que chez Siodmak, l'enquête était confiée à un agent des assurances peu intéressant alors qu'ici ce sont les tueurs qui vont explorer le passé du défunt. Et quand on sait que ces professionnels du meurtre sont incarnés par Clu Gulager et surtout par un Lee Marvin enfin dans un premier rôle, il apparaît que l'intrigue de liaison est aussi passionnante que les flash-backs qui occupent le reste du film.

Dans le rôle de la victime des tueurs, John Cassavetes, qui surjoue souvent dans les films qu'il ne réalise pas, est ici bien dirigé et Angie Dickinson, qui le mène à sa perte, est une garce plus crédible que la jeune Ava Gardner. Elle le trompe avec un businessman incarné par Ronald Reagan qui trouve peut-être ici son meilleur rôle: celui d'un pourri !

C'est sombre, c'est efficace, c'est méchant et politiquement incorrect – pas sûr qu'on maltraiterait de nos jours le personnage féminin comme c'est le cas ici.

Au final, Les tueurs et A bout portant sont deux films différents mais d'une égale valeur.


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