Pour son troisième court-métrage,
Karin Albou décide de raconter (comme son long qui allait suivre,
la petite Jérusalem)
le parcours d'une femme qui lutte contre son milieu, religieux et culturel.
L'histoire est celle d'une jeune femme maghrébine qui décide d'"avoir un enfant toute seule", un enfant de l'homme qu'elle aime et qu'elle ne pourra jamais épouser : le frère de son beau-frère.
Le sujet est évidemment tape à l'oeil, correspond parfaitement à ce genre de sujet qui font très "ethniques" et qui contribuent terriblement à perpétuer des poncifs occidentaux du monde arabe.
Le grand prix qu'elle obtient au festival de Clermont-Ferrand ne dit pas autre chose que cela.