Que Louis Malle ait écrit Tant de grâce et tant de précision dans un premier film, on peut y voir un miracle lors de la sortie de cette Vie de château
est-il vraiment étonnant ?
L'esprit du 18ème siècle est présent, tout au long de ce moment de qualité…
Cela étant, cette histoire vive et chatoyante, située quelques jours avant le Débarquement du 6 juin 44, souffre tout de même quelquefois de petits ralentissements dans son allure. Or ce genre de comédies, qui tutoie l'obstacle puisqu'il est inséré dans la réalité historique, doit galoper à perdre haleine pendant toute sa durée. Disons qu'il y a, dans le troisième quart du film, un peu de patinage, un peu de facilité et que Rappeneau arrive alors difficilement à manier tous les cordons de ses délicieuses marionnettes. Et puis les dialogues de Daniel Boulanger
manquent un tout petit peu d'éclat et les acteurs n'ont que plus de mérite à les mettre en valeur.
Ne pas rater, dans La vie de château, le générique tout à la gloire de la beauté de Deneuve,
photographiée sous tous les angles, yeux, bouche, cheveux, visage, profils…
Édition de MK2 seulement convenable avec une déficience des contrastes dans les scènes de nuit. Boni brefs (interviouves de Rappeneau, Deneuve
et Noiret)
, mais intéressants
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