il y a de tres bonne scenes comiques avec Darry Cowl.

Adolescent j'avais adoré mais adulte j'ai trouvé l'ensemble plutôt moyen. Reste qu'il y a pas un gramme de violence et tout est très 'bon enfant'.

Un meilleur montage en coupant certaines scènes longues ou sans intérêt ferait mieux ressortir les bonnes scènes et accroitre la valeur du film.

Problème : le film est déjà court pour couper ce qui selon moi prouve que le scenario était léger et plus adapté pour un court-métrage de 45 min.

Une époque marquée par des petits films franchouillards, tel ce triporteur, portant un Darry Cowl grand bénêt.

Je ne me souviens pas avoir entendu quelqu'un dire :"- Darry Cowl ?? J'aime bien…-" Darry Cowl, on adore ou on déteste ! Moi, j'adore. Voilà qui est dit. Alors vous m'envoyez vos invectives, vos hurlements outragés, je les fous à la poubelle et on n'en parle plus.

Le triporteur est un film pour les enfants, dans le style les Pieds Nickelés ou Bibi Fricotin. C'est gros, c'est énorme, ca fait hurler de rire les gamins (et leur mère) alors pourquoi chercher à analyser cette farce qui remplit méticuleusement son rôle de divertissement ? Le triporteur fait il partie de tous ces films, daubesques pour la plupart ou plus élaborés, que Darry Cowl a tourné pour éponger ses dettes de jeu ? Que nous importe ! Jacques Pinoteau a su diriger le bonhomme à bon escient et ce film est rentré dans la légende.

Avec des séquences cultes. L'opération du triporteur à la façon Un Grand patron, avec une imitation de Pierre Fresnay presque parfaite ! Mais la scène des motards avec notre Pierre Mondy chéri qui prétend que :"- La nationale 7, mon p'tit, ce sont les champs élysées de la France !-" n'est pas en reste non plus. Et ma préférée, l'imitation de multiples bruits de klaxons plus sonores les uns que les autres, que Darry Cowl fait sortir de sa bouche quand Mondy lui reproche le trop faible son de sa trompette encrassée ! Là, je tombe du canapé et ca me fait la semaine ! Le seul problème étant qu'un jour, pendant un contrôle routier, les gamins ont ouvert leurs vitres et se sont mis en devoir de refaire la scène…Et "il" n'était pas des plus fin…

Oui, j'aime Darry Cowl, comme Guitry, le grand Guitry a pu l'aimer. Au point de lui demander de jouer dans Assassins et voleurs. Une seule scène, une seule prise. Et le Maitre n'attendit même pas de voir les rushs pour remercier le génial trublion et prendre congé de celui qui Pianotait des nuits entières dans divers cabarets de Paris, avant de se rendre au petit matin sur un tournage dont il ne connaissait ni le metteur en scène , ni le titre du film, mais qui subviendrait à ses besoins. Et à son addiction pour le jeu.Il a été plus sérieusement un acteur de théâtre reconnu et récompensé. J'ai eu la chance de le voir au théâtre jouer Duo sur canapé de Marc Camoletti avec Balutin. Quelle maestria ! Et je recherche activement Docteur Glass qui est ce qu'il a fait de plus drôle au théâtre.

Mais revenons à notre triporteur. Que vaut la suite Robinson et le triporteur, je n'en sais rien. Mais celui ci est très drôle, fait pour les enfants, j'en suis restée une, ca me fait marrer, et puis c'est tout !

Darry Cowl ; oui ; mais Guitry ne lui donnait qu'une seule scène à jouer ; absolument pas tout un film… Comme Louis de Funès, il aurait dû être cantonné…

Le malheur est qu'il ne l'a pas été…

mais Guitry ne lui donnait qu'une seule scène à jouer…

Mais quelle scène !! Au même titre que dans A Pied, à cheval et en voiture de Delbez ! Cela étant, peut-être n'avez vous pas tord : Avait' il les épaules pour "porter" tout un film conséquent à lui tout seul ?…A bien y regarder, Le triporteur tient plus du dessin animé (je crois même qu'il existe !) que de la fiction. Mais de toutes façons, comme vous le soulignez : Darry Cowl, OUI !

Quant au "malheur" que vous évoquez, je ne pense pas que ce soit Darry Cowl qui ait soulevé le plus d'indignations dans les salles obscures…

Nous sommes donc substantiellement d'accord, et j'avais signalé en son temps, dans un message sur A pied, à cheval et en voiture combien Darry Cowl y était excellent (et cantonné).

Et je retire aussi le mot malheur, excessif et inutile ; j'ai bien ri, quand j'avais dix ans, devant Le triporteur, Chéri, fais-moi peur ou Le temps des œufs durs…