C'est le film le plus connu de Nicholas Ray sans doute à cause de la présence de James Dean en vedette. Pourtant,ce qui peut paraître paradoxal, c'est que Dean est peut-être le point faible aussi de ce long-métrage tant son jeu semble parfois imiter maladroitement celui de Marlon Brando.
Contrairement à ce que l'on a pu croire, le film tient encore très bien le route cinquante ans après.En effet, Nicholas Ray dit ici des choses encore vraies sur la jeunesse et ses problèmes, son désir d'indépendance,etc..
Mais ce qui frappe en premier lieu, outre la présence de James Dean, qi reste quand même un mythe et celle de Natalie Wood, c'est le brio de la mise en scène qui utilise avec un brio un peu disparu la couleur et surtout le cinémascope, tout est emprunt d'un lyrisme qui explique la magie encore subsistante du film.
la fureur de vivre reste donc une oeuvre qui va au-delà du portrait de james dean et de la jeunesse incomprise.Nicholas Ray peut exprimer son goût pour les histoires d'amour naissantes, la flamboyance,la fascination pour les ambiences nocturnes et le surgissement de la violence au moment où on ne l'attend pas.
Si dans la filmo de nicholas Ray, les amants de la nuit ou Traquenard, voir la forêt interdite me semblent plus intenses , force est de constater que ce film-événement n'a rien perdu de son pouvoir de fascination.
Une atmosphère de fin du monde, un ton poétique, des couleurs éclatantes, des cadrages en plongée sophistiqués (depuis le site de l'observatoire astronomique, en particulier) : autant d'éléments cohérents pour décrire la quête quasi-métaphysique de jeunes individus rejetant le monde aseptisé et matérialiste de leurs ainés, pour se construire un univers matériel et spirituel à leur mesure.
La fureur de vivre est-elle pour autant le portrait d'une jeunesse en révolte ? On peut ne pas souscrire à cette lecture, James Dean apparaissant moins rebelle obtus qu'une sorte de barde, chantant sur un ton lyrique (avec quelques sourires en coin, notamment sur la fin du film) tous les malheurs de sa contrée aux quatre coins de celle-ci. Certains ont ainsi vu dans ce film une allégorie sur la solitude de l'artiste, en décalage avec son environnement, voire un auto-portrait d'un metteur en scène, déphasé par rapport aux règles du système hollywoodien.
Voir les scènes coupées du film, notamment le plan introductif, présents sur le dvd, qui expliquent certains points énigmatiques du film.
Petite analyse personnelle (et largement perfectible) de la Fureur de vivre à l'adresse suivante: http://cheminloin.blogspot.com/2007/06/la-fureur-de-vivre.html
Au plaisir de lire vos éventuels commentaires… Et pour ceux qui ne l'auraient pas déjà fait, en priorité, voyez ce grand film !
Pourquoi ? Vous jugez que ce site n'est pas digne de recevoir votre analyse, Monsieur ? L'ami Droudrou, un bourrin ? L'ami Impétueux, une brute ? L'ami Starlihgt, une nouille ? Le vilain Vincentp un mufle, ça d'accord ! Arca, un péllican ? Alholg, un àne ? Dumbledore, une tàche ? Verdun, une clé de douze ? Moi-mème, une jouvencelle attardée dans une assemblée de patriaches gàteux ?? CALOMNIES !! Vous ètes bien une TV….
Vous, Sépia, en jouvencelle attardée ? Vous qui avez la fureur de vivre ? Ah ! Tilt ! Là je viens vraiment de prendre mon coup de vieux (CENSURE) ! C'est un très mauvais week-end qui s'annonce.
Peut-être que le contenu vers lequel TV nous renvoie est beaucoup trop conséquent pour venir le déposer sur DVDToile par un simple "copier-coller"…
Mais… (ton de Jean-Pierre Marielle dans Les Grands Ducs) je m'aperçois soudain d'une omission ! Je n'ai pas encore mis ma note au film La fureur de vivre !
Je me poserai néanmoins la question de savoir quelle note je mets. Si elle correspond à celle que j'aurai mise il y a… un certain temps ! Je dirai comme Vincentp : CHEF d'OEUVRE. Si je me retranche derrière l'expérience vécue et le temps passé, je serai moins généreux. Je penserai assez qu'il y a des films sur lesquels mettre purement et simplement une note, c'est leur faire affront. Ce sont des oeuvres singulières qui ont marqué une époque. Elles font partie de l'HISTOIRE du cinéma.
C'est le cas de LA FUREUR DE VIVRE et de A L'EST D'EDEN tous deux interprétés par James Dean. Le troisième James Dean (Géant) est par trop différent.
Le vilain Vincentp un mufle, ça d'accord ! écrivit la regrettée Sépia à mon sujet en 2007.
Un mufle, voire, plus probablement un "gandin" (dixit Impétueux), ayant en tous cas énormément apprécié La fureur de vivre. Il y a des films ou vous rentrez instantanément. Ce fut le cas, et au bout de cinq secondes, j'ai adoré ce film, ne l'ayant soit-dit en passant pas du tout perçu comme le chouant Verdun (aujourd'hui père de trois enfants en bas âge et fort occupé), dont l'éclairage est cependant intéressant et bien argumenté.
Assez d'accord avec vous Vincentp. Si l'on remonte aux sources de la Rebellattitude il n'y'a que deux monstres Elvis Presley et James Dean.
La fureur de vivre marque la mystification d'un héros.
Il est d'ailleurs amusant de constater que James Dean est souvent considéré au même titre qu'Elvis comme une star de l'époque du rock n'roll, alors que s'il aimait la musique, il appréciait surtout le jazz (qui était à l'origine une musique exprimant une certaine rébellion), musique qu'il jouait parfois.
James Dean, c'est donc de la "jazz attitude" et non de la "rock attitude"…
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