Forum - Les Chemises rouges - Gloire à Garibaldi, le Héros des Deux Mondes !
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Sujet : Gloire à Garibaldi, le Héros des Deux Mondes !

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De Arca1943, le 5 février 2006 à 04:31

Pour moi ça fait partie des mystères du cinéma italien qu'il y ait eu si peu de films sur Garibaldi, sur l'expédition des Mille et même sur le Risorgimento en général. Quelle puissante épopée fut pourtant celle du Héros des Deux Mondes !!! Libérateur du peuple italien, mais aussi du peuple du Rio Grande del Sul (Brésil) d'où est venue sa femme Anita. Si j'ai bien compris, c'est d'ailleurs celle-ci qui est au centre du présent film, plutôt que Garibaldi lui-même. Comme Anita Garibaldi est jouée par Anna Magnani en personne, je ne m'en plaindrai pas. J'espère seulement qu'on y trouve au moins deux belles charges sabre au clair, l'une contre les Autrichiens patibulaires et l'autre contre les forces pontificales ! Et qui sait, avec un peu de chance, une troisième contre les troupes du général français Oudinot, ennemi de la liberté qui, à la tête de 10 000 hommes, vint prêter main-forte au Pape après que la République de Rome eût mis fin à son pouvoir temporel.

Vive Garibaldi ! Vive l'Italie ! Vive la liberté !


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De Arca1943, le 17 mai 2006 à 04:46

Ah, décidément, cette affiche avec Anna Magnani sur son destrier, revolver au poing est géniale ! Grrrrrrande fut la gloire du Risorgimento, triomphe de la liberté !!!

Oui, bon, pardonnez-moi de déclâmer ainsi en cette heure tardive. Cela dit, on pourrait penser à mettre en marché un coffret SPÉCIAL THÈSE-ANTITHÈSE-SYNTHÈSE, TROIS POUR LE PRIX DE DEUX !! avec Chemises rouges, Bronte et Allonsanfan


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De NiceforEver, le 23 mai 2006 à 11:48

Sympa la filmographie du Héros des deux Mondes.

A quand un Spielberg là-dessus ???

Comme c'est avant tout notre Héros à Nous les niçois x ;>) , on en parle ici avec un texte d'actualité de l'époque très imagé :

http://www.niceforever.com/nice-actualites-1002.html

Bonne lecture !


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De Arca1943, le 23 mai 2006 à 12:03

« À quand un Spielberg là-dessus ??? »

La Fortuna nous en préserve (*)! Il y a depuis longtemps, par contre, un projet dans les cartons de Monicelli… mais il commence à se faire tard.

(*) Athée et anticlérical, je ne pouvais quand même pas dire «Le Ciel nous en préserve».


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De europe, le 8 mai 2009 à 13:27
Note du film : 6/6

Dans mes souvenirs ce film est une merveilleuse épopée de ce héros qu'a été Garibaldi ; ce film servi par de grands acteurs comme R. Vallone ou Anna Magnani mérite le detour.


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De vincentp, le 16 juillet 2011 à 22:25
Note du film : 3/6

"Vive Garibaldi ! Vive l'Italie ! Vive la liberté !"

3,5/6. Ce sont là des débuts modestes pour Rosi, co-réalisateur (mais qui n'aurait tourné que quelques scènes). Anna Magnani, la Pasionaria italienne, est tout simplement insupportable, passant son temps à gémir, ou à vociférer contre les Bourbons et les Autrichiens. Je vous passe l'aspect grandiloquent du film. On se croirait à un croisement d'un portrait soviétique et de Marianne de ma jeunesse. Et on ne croit pas un instant aux péripéties qui émaillent le récit, datées.

Toutefois, des travellings de qualité, une utilisation des décors champêtres, et l'ambition politique liée au sujet, font que Camicie rosse sont à voir pour… les historiens de cette période italienne, pour les inconditionnels de Rosi. Un public réduit ! Mais il est parfois intéressant de ne pas voir que des chefs-d’œuvre, et de découvrir les débuts d'un cinéaste, pour mesurer son cheminement artistique ultérieur, ses progrès, dus on le suppose à un travail colossal.

Nb : navré de démonter le mythe imaginé par L'incorrigible Arca1943. Mais Arca sera content de savoir que la copie était parfaite (restauration avec l'aide du CNC).


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De Arca1943, le 2 juin 2015 à 18:03

« …la Pasionaria italienne (…) passant son temps à gémir, ou à vociférer contre les Bourbons et les Autrichiens. »

Pour gagner ma croûte ces temps-ci, j'exerce en plus de mon emploi habituel l'honorable métier de réviseur-correcteur. Or, je viens de repérer dans ce passage souligné en jaune deux fautes évidentes.

En effet, on ne dit pas : «les Bourbons et les Autrichiens», mais bien : «les Bourbons vermoulus et les Autrichiens patibulaires.»

Et voilà. Et les ceusses qui sont pas contents, ils n'ont qu'à s'en prendre au ci-devant Impétueux qui – sacrilège suprême ! – a osé remettre en question, sur le fil du Guépard, l'irrésistible élan vers l'Unité italienne de 1860, saluée à l'époque par toute une brochette de poètes britanniques comme une nouvelle aurore de la liberté, et rien de moins !


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