S'il est nécessaire encore de prouver que
Jean Painlevé et (avec lui les autres cinéastes scientifiques) est un cinéaste dans toute la grandeur du terme, il suffit de visionner le début de ce film.
D'un plan sur l'autre, l'on passe de plans de paysages d'une rivière aux plans macroscopiques de ces Daphnies, ces crustacés de 4mn de long qui peuplent les eaux douces. Du plus grand au plus petit, c'est bel et bien à un voyage auquel la caméra et le montage de Jean Painlevé nous invitent.
Ce début est – comme par hasard – exactement le même que celui opéré dans Microcosmos.
Ensuite commence la leçon, la vulgarisation scientifique qui n'a rien de vulgaire, mais au contraire de poétique.
Le grand art de Jean Painlevé.