Stan Lee a encore frappé. Et cette fois de façon anodine et inoffensive. On est loin du désastre de Hulk, plus ado que Daredevil et nettement moins inspiré que X-Men, mais ces Fantastic four ne sont pas antipathiques. On y retrouve les stars de Dark Angel, The shield ou Nip/Tuck. Chiklis resssemble tellement à la Chose au naturel, qu'il aurait été dommage qu'un autre acteur soit casté, un peu comme si Altman avait donné le rôle de Olive Oyl à quelqu'un d'autre qu'à Shelley Duvall, son incarnation.
Dans Fantastic four, on attend vainement que ça démarre (en fait, le film s'arrête quand on aimerait qu'il commence enfin !), mais les F/X sont plaisants, le ton semi-parodique et il est toujours curieux de voir s'incarner des personnages de BD venus de l'enfance. Ceci mis à part, le scénario est d'une faiblesse insigne (il n'y a vraiment que X-Men qui ait pris son matériau au sérieux) et l'ennui pointe son nez à plusieurs moments-clé.
Fantastic four ne laissera probablement aucune empreinte et malgré sa fin ouverte, il serait surprenant qu'il donne naissance à une "franchise" durable. Ce parti-pris de puérilité limite le potentiel de ces films, pourtant à la base plus riches qu'un Superman ou même un Batman. Reste à attendre X-Men 3…
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