Souvenir d'une après-midi pluvieuse de mon enfance (c'était un lundi je crois, pendant les vacnces de pâques) dont il n'y avait pas grand-chose à espérer. On s'est assis devant la télé, il y avait un western. C'était Convoi de femmes, une divine surprise. J'ai toujours eu l'envie de le revoir. Vivement le DVD!
bonjour! je suis en première et en TPE (discipline de Travaux Pratiques Encadrés) j'ai pour sujet : L'image de la femme dans le cinéma américain au vinghtième siècle. Ayant choisi de parler de son image dans le western, je suis tombé par hazard sur la fiche de ce film "convoi de femmes" et j'aimerais savoir si il y a plus d'informations sur celui ci…je ne le trouve nul part, et cela m'interresserait de le citer lors de l'exposé final! si quelqu'un avait éventuellement des informations ou meme des extraits du film…ça serait génial! voilà, merci d'avance !
Je ne l'ai pas vu. Mais le bouquin "le western" (collection 10-18) dit à son sujet : "peinture mysogine d'une civilisation balbutiante". Intéressant un exposé sur ce thème. Mais hélas j'ai passé l'âge.
Dans le livre cité précédemment, tu trouveras sur vingt pages deux remarquables exposés sur le sujet "la femme dans le western". Les auteurs sont Jean-Louis Bory, et Raymond Bellour, deux de nos grands critiques hexagonaux. C'est ce qu'il te faut. Ce livre est toujours édité.
Plusieurs images sont véhiculées (de mon point de vue, sans avoir en tête ces articles, pour ne pas me faire influencer).
Etonnant mais crédible Robert Taylor, mal rasé, sâle, tout sauf galant, dans le rôle du chef de convoi têtu et autoritaire, empli de contradictions, face à la française Denise Darcel, qui l'insulte copieusement en français dans le texte ("cochon")…
Très belles prises de vue signées William C. Mellor, de l'ouest, des plaines herbeuses aux canyons rocheux. Le caractère grandiose de la nature s'impose en filigrane, et met en relief les efforts démesurés des personnages pour la dominer. La poursuite de Taylor aux trousses de Darcel, remarquablement bien filmée, confére à mi-longueur du récit une dimension âpre et sauvage à celui-ci, reléguant en arrière-plan la dimension initiale de comédie de moeurs. Du grand cinéma, admirablement bien élaboré.
On retrouve la patte de William A. Wellman, véritable auteur, sans doute sous-estimé, échappant par moments complètement aux canons hollywoodiens bien-pensants, pour aborder très frontalement, avec un style dynamique, de façon moderne, et sans pudeur, des sujets graves.
A partir de dimanche prochain : Cycle Fritz Lang avec, pour commencer, Les Trois Lumières de 1921.
Une oeuvre prolifique (près de 80 films réalisés), intéressante et sans doute un peu inégale, pour Wellman. Mais l'important, ce sont les sommets de cette oeuvre. Et puis, c'était quelqu'un de passionné et passionnant quand il parlait de cinéma… A lire une relativement intéressante analyse de son oeuvre et parcours professionnel dans le livre référence de Bertrand Tavernier, "amis américains" (1).
Pour ma part, je dirais ceci en quelques mots… L'étrange incident est un chef d'oeuvre, L'ennemi public, Une étoile est née sont des classiques des années trente. Au-delà du Missouri est un très beau film, mais souffre de coupes imposées par les producteurs. Buffalo Bill est une belle réussite, que j'ai énormément apprécié. Convoi de femmes figure dans la liste de mes films préférés (comme Across the Wide Missouri). Un bon souvenir également pour la joyeuse suicidée. Souvenirs mitigés en revanche pour Bastogne. Les ailes accuse son âge, mais comporte de beaux moments. La ville abandonnée est très réussi visuellement dans ses premiers instants, mais l'intrigue qui suit est assez convenue. Déception totale pour Aventure dans le grand nord et Track of the cat.
Il me reste à découvrir encore un certain nombre de films de William A. Wellman (comme Lafayette Escadrille ou Ecrit dans le ciel). A suivre, donc…
Pour en revenir à Convoi de femmes : c'est un film très homogène en terme de qualité (scénario-mise en scène-interprétation-photographie). La photo de William C. Mellor est par moments exceptionnelle pour représenter les grands espaces naturels, et aussi les mouvements physiques. Convoi de femmes est une oeuvre consensuelle qui a aujourd'hui toutes les caractéristiques d'un classique.
N'oublions donc pas ni Wellman, ni William C. Mellor : la filmographie de Mellor (en tant que directeur de la photo) parle d'elle-même (Ariane, Appât, Une place au soleil, Un homme est passé,…)… Elle ne mérite que d'être redécouverte par les générations actuelles et futures.
(1) sauf que les 1000 pages de cet ouvrage plus épais que l'ancien testament auraient pu être condensées en 350. On y aurait gagné en clarté. On finit (comme d'ailleurs pour beaucoup de critiques de cinéma français) au bout d'un moment par ne plus savoir ce que l'auteur du livre ou de l'article peut bien vouloir dire. 30 paragraphes, 20 idées sont suffisantes pour dégager l'essentiel du style et de la thématique d'un auteur. Pas la peine de multiplier les digressions. Mais Tavernier n'est pas le seul concerné. Charles Tesson (pour Satyajit Ray) a fait pire (par exemple)… -> Le jour ou je serai à la retraite (ce n'est pas pour demain) j'écrirai sans doute un ouvrage qui fera date pour sa concision…
Je me pose une question, Vincentp et vous en fait part : Vous venez d'écrire un très brillant playdoyer sur l'oeuvre de William A. Wellman. Comment se fait-il que, quand j'ai parlé du film Safe in Hell, oû je pensais vraiment que ce réalisateur était un sombre inconnu, vous (et personne) n'avez pas réagi, ce qui me laissait supposer que j'avais raison ?
Je n'ai pas vu ce film là, Tamatoa. Mais je vois que vous êtes tombé sous le charme de la prestation de Denise Darcel (décédée en décembre 2011) et couché ensuite à l'heure des braves ! La prestation de cette actrice parisienne est particulièrement hors-norme pour ce Westward the Women daté du début des années 1950.
Le Far West au XIXe siècle. Les hommes qui colonisent les grands espaces souffrent de la solitude. Une communauté agricole de l'ouest a pris contact, par courrier, avec des épouses potentielles qui habitent à Chicago. Celles-ci se regroupent en un convoi, escorté par un guide(Robert Taylor) aux attitudes impitoyables. voila un petit bijou du cinéma a voir absolument , le scénario a été creé par le grand Frank Capra qui n'est pas cité au genérique ayant vendu les droits a William Wellman.
Un des plus beaux western du cinéma , qui rend un grand hommage au courage de ses femmes de l'ouest , le recit est tiré d ' une histoire vraie ou un convoi uniquement de femmes qui traversérent le désert, et furent attaquées par les indiens , plusieurs trouvérent la mort.
le film retrace bien l' épopée , action , humour ,le tout avec le talent que mrs Wellman.
Page générée en 0.0062 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter