Forum - Printemps, été, automne, hiver... et printemps - Un anti-stress très efficace
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Forum : Printemps, été, automne, hiver... et printemps

Sujet : Un anti-stress très efficace


De zozozen, le 6 septembre 2004 à 23:24

Hello,

j'attend avec impatience le dvd de printemps été automne, hiver et printemps… et pas pour le printemps prochain!!!!!!

Ce devrait être systématique… patrimoine culturel mondial oblige !

Zozozen


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De doa2, le 22 octobre 2005 à 18:27
Note du film : 6/6

Pour moi le film le plus réussi de Kim Ki-Duk (j'ai vu Coast Guard et Samaria). Un film émouvant, nostalgique, onirique … il n'y a pas assez de superlatifs pour évoquer ce que j'éprouve pour cette œuvre. Mais je pense que c'est avant tout un film à dimension humaine.

Tout dans ce film, amène le spectateur à s'évader. La mise en scène fluide et très posée laisse un sentiment de douceur et de grâce qui nous transporte dans un monde qui nous est totalement inconnu. Il est vrai que réaliser un film sur la vie d'un vieux moine et de son jeune disciple est une idée assez étrange. Mais Kim Ki-Duk démontre avec talent qu'en partant d'une idée très simple, on peut créer un film d'une grande profondeur. A travers les différents personnages, dont on ne connaîtra presque rien (même pas les noms) en dehors de leurs expériences respectives qu'ils traverseront dans le temple, le film prend un ton universel.

Le film s'articule autour de l'apprentissage du jeune disciple. A son tour, il va connaître le remord, l'amour, la haine, le sacrifice … Toutes ces émotions vont l'amener à évoluer, à se questionner, à se remettre en cause. On se laisse alors transporter par cet hymne à la vie. Et c'est là le seul point noir du film. C'est peut être paradoxale, mais le film est tellement bien réalisé que le spectateur se laisse aller à cette douce rêverie et passe parfois à côté du sens du film. Mais là je chipote puisqu'il suffit de regarder plusieurs fois le film pour découvrir l'essence du film.

On ressort de ce film apaisé. Cet œuvre est un vrai petit coin de paradis qui permet au spectateur d'oublier tout ses problèmes durant 1h30 (c'est court mais qu'est ce que ça fait du bien !). Un film a consommé sans modération.


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De Impétueux, le 10 septembre 2006 à 08:45
Note du film : 2/6

Comme je ne suis pas seulement le franchouillard borné que certains pensent, admirateur inconditionnel de Jean Loubignac et de Pierre Montazel, j'ai regardé hier soir ce Printemps, été, et tutti quanti dont j'avais lu ici et là quelque bien et que mon fils avait, je crois obtenu de son opérateur téléphonique pour avoir fait sauter le compteur de son forfait.

C'était la première fois de ma vie que je regardais un film coréen, et sauf révolution copernicienne sous mon occiput, je pense assez nettement que ce sera la dernière.

Sachons raison garder ! Je mets au crédit du réalisateur une composition de l'image réussie, des tâches de couleur qui viennent ça et là rehausser le gris-vert général de la thébaïde bouddhique (je sais ! le rapprochement de ces deux termes peut choquer !), une musique point déplaisante et…. Eh bien je ne sais plus : je cherche et je ne trouve pas d'autres qualités.

Quelqu'un, versé dans les films extrême-orientaux peut-il m'indiquer si ce rythme d'une lenteur engourdissante est de mise au Pays du Matin Calme ? Parce que, conjugué avec le brouillard omniprésent, la chlorophylle généralisée du site et la sérénité exaspérante du Gourou, il a fallu que j'aille quelquefois me passer de l'eau sur la figure pour ne pas m'endormir d'ennui… Ou pas même d'ennui : de total désintérêt pour une histoire porteuse d'une philosophie à deux balles…

Bon ! Ca donne une image de la Corée, de ses paysages et de ses saisons ; mais Peter Jackson montrant sa Nouvelle-Zélande dans la trilogie du Seigneur des Anneaux incluait dans son documentaire touristique un certain nombre de péripéties réveillant l'intérêt et ne nous ramenant pas aux projections de Connaissance du Monde des années Soixante.

Bon, allez ! Je concède que j'exagère avec une certaine mauvaise foi (et une mauvaise foi certaine) ; mais j'ai eu tort, je crois de forcer ma nature : l'Asie m'ennuie. Je crois que je vais retourner à Robert Vernay et à Jean Sacha, qui me réussissent mieux…

Ou alors, me payer une petite cure d'ultra-violence, en re-revoyant Orange mécanique !


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De Impétueux, le 10 septembre 2006 à 09:47
Note du film : 2/6

Je tiens la poésie pour le sommet de la création littéraire, peut-être même pour le sommet de la création tout court : elle est grâce pure et miracle. Seulement, tel vers qui remuera l'un jusqu'au tréfonds de son être, lui fera toucher des hauteurs qui l'illumineront sera entendu par l'autre comme un simple élégant assemblage de sons, par un troisième comme un pathos ennuyeux, par un quatrième comme encore autre chose. En connaissant bien une personne, on peut, sans trop de risque de se tromper, lui conseiller tel film, tel roman, tel essai : vois ou lis ceci, tu ne seras pas déçu !

Ca ne marche pas du tout pour la poésie, et je doute que je puisse faire jamais comprendre à quiconque pourquoi
"Comme un qui s'est perdu dans la forêt profonde"
ou "Mais tout dort. Et l'armée. Et les vents. Et Neptune"
ou "Un soir de demi-brume à Londres"

me touchent plus que tout ; tout au plus pourrais-je communier avec un amateur qui appréciera l'un ou l'autre de ces vers (mais pas forcément tous !) et qui verra pourtant en eux d'autres images que moi.

Cela posé dit bien les limites de tout film "poétique" comme je reconnais volontiers qu'est Printemps, été, automne, hiver… et printemps : ça touche ou ça ne touche pas : j'y reconnais des qualités formelles (comme j'en reconnaîtrais à un bel alexandrin loin de ma sensibilité) mais je n'accroche pas.

On ne peut pas tout apprécier, n'est-ce pas ?


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De paul_mtl, le 10 septembre 2006 à 13:26
Note du film : 4/6

Oui le rythme lent, la musique et le paysage magnifique amene cet effet anti-stress appaisant du début dont vous parlez mais c'est oublier l'agitation amoureuse et les tourments du jeune homme dans la 2e partie.

On se rend compte que le vieux sage etait vraisemblablement aussi tourmenté jeune que son jeune diciple et que son isolement actuel est plus un renoncement pragmatique que le résultat d'une réflexion philosophique boudhiste.

Et du coup je me suis posé la question sur les motivations réelles du réalisateur.

Ce film amene plus de question que de réponse et il a initié chez moi une réflexion "philosophique".

Un meilleur anti-stress: une promenade réelle dans une foret verte et calme avec un plan d'eau.


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De coquelicot, le 23 octobre 2007 à 15:31

Je viens de voir avec mon fils de 13 ans Printemps Eté Automne Hiver, Et Printemps.. Je l'ai un peu maintenu de force sur son canapé, mais après une heure, il était complètement séduit Certes nous n'avons pas l'habitude de cette lenteur, ces harmonies de couleurs dans lesquelles il faut s'immerger, ce rythme contemplatif Mais au final, vraiment, c'est d'une très grande richesse et la signification du film est universelle……;Non? Au risque de paraître bêcheuse, je crois que certaines oeuvres nous demandent des efforts, mais si on "marche", c'est un voyage inédit qui s'ouvre…


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