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Forum : Le Plus bel âge...

Sujet : Critique


De dumbledore

La Télévision Française peut être fière de deux grandes séries de téléfilms. La première était une série produite par Jacques Perrin, « Médecin des Hommes » avec des réalisateurs comme Maroun Baghadi, Regis Warnier, Jacques Perrin, etc. La seconde série, bien plus récente, produite par Arte, est « Les garçons et les filles de son âge ». Le concept tient en plusieurs points : une histoire d'adolescence, se passant dans le milieu du collège à une époque donnée, obligation d'une bande-son de chansons (à piocher dans le catalogue Sony) et une scène de boum… Les films furent de telle qualité qu'ils sortirent en salles de cinéma dans une version allongée. Parmi ces réalisateurs : Olivier Assayas, André Téchiné, Cedric Kahn, Olivier Dahan. Du beau monde donc…

Quoi que ne faisant pas partie de cette série Le Plus bel âge suit le même principe, l'époque étant les années 80.

Comme le titre et l'accroche l'indiquent, la référence, c'est Paul Nizan et sa célèbre phrase assassine (d'après mémoire) : « Je ne laisserai jamais personne dire que 20 ans est un bel âge ». Pour Nizan, c'est l'âge de la violence, du suicide, de la rébellion, de l'idéalisme aussi, du manque de repères, de la confusion. Le film de Didier Haudepin se situe dans cette droite ligne, souvent chaotique, mais chaotique comme peut l'être l'adolescence aussi. Aidé par un très bon casting (Elodie Bouchez, Melvil Poupaud et surtout Sophie Aubry), et un scénario bien structuré avec de bons dialogues, Didier Haudepin signe un film réussi. Sa force vient d'une systématisation des fondus au noir qui casse la narration en isolant des tranches de vie. Ce rythme haché confère la sensation que l'on est dans une tragédie qui avance, inexorablement.

Dans le détail, certains aspects sont toutefois un peu gênants. L'évolution d'Elodie Bouchez semble un peu artificielle, certaines de ses réactions ne sont pas toujours très compréhensibles, notamment dans l'histoire avec le frère de la suicidée, ou bien encore la fascination envers celle-ci. Le côté bizut paraît lui aussi caricatural, mais comme le bizutage est lui-même une caricature, on assiste aux scènes dans l'ambiguïté de les trouver grossières et incroyables tout en se disant en même temps que c'est tellement énorme que cela doit être vrai.


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De martin_57, le 8 août 2004 à 13:21

Salut Sophie, je suis grand admirateur de toutes vos prestations. J'aimerais beaucoup parler avec vous, mais comment vous joindre ?

PS : Depuis "adieu Christine" j'essaie de suivre toutes vos apparitions, mais je ne vous ai jamais vue parler sur le petit ecran.

Vouz restez très discrète.

Bonne continuation, et j'attends avec impatience un petit mot de votre part.

Merci, A+.


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