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Forum : Les Boucaniers

Sujet : Un des meilleurs films de pirates...

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De NEOMATRIX, le 20 mai 2005 à 18:17
Note du film : 5/6

Je trouve que ce film est a voir car il y a deux très bon acteurs, qui sont Yul Brynner et Charlton Heston qui sont pour le cinéma de cette époque deux des plus grands acteurs. L'histoire est très bien réalisée.


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De DelaNuit, le 15 mai 2007 à 01:16
Note du film : 5/6

"Les Boucaniers" est un film trop rare qui mériterait d'être réédité en dvd. Yul Brynner y est très convaincant dans le rôle de Jean Lafitte, corsaire d'origine française ayant réellement existé. Autour de lui, de grands acteurs : non seulement Charlton Heston mais aussi Charles Boyer, Claire Bloom… laquelle fut également la partenaire de Yul Brynner dans "les frères Karamazov". Le compositeur Elmer Bernstein (auteur des partitions des "10 commandements" ou des "7 mercenaires" confère au film une force dramatique supplémentaire par ses thèmes musicaux. Parmi les films de pirates des années 50, il s'agit d'un des meilleurs, ayant sans doute vieilli dans sa forme, mais toujours intéressant sur le fond, car on y traverse des événements historiques, telle que la guerre d'indépendance de la jeune Amérique contre la Grande Bretagne, mais aussi parce que s'y posent des questions essentielles sur le comment et le pourquoi du destins des pirates dans un scénario non manichéen. En effet, Jean Lafitte aura beau tenter de ranger son sabre au vestiaire, son caractère de rebelle et son destin de paria lui colleront à la peau. Autant dire que ces considérations nous conduisent à mille lieues des films actuels du type "Pirates des Caraïbes", lesquels, malgré la somptuosité de leurs images, semblent réduire ce genre de films à l'action et au spectaculaire.


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De droudrou, le 15 mai 2007 à 09:03
Note du film : 3/6

Ce que j'aime beaucoup dans ce film c'est la flamboyante chevelure dont est affublé notre ami Charlton Heston… Du coup, les cheveux blancs et la barbe des Les dix commandements n'ont plus rien d'extraordinaire…


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De DelaNuit, le 18 mai 2007 à 17:48
Note du film : 5/6

En parlant de chevelure, on notera que "Les Boucaniers" est un des rares films nous présentant un Yul Brynner chevelu. S'agit-il de ses vrais cheveux laissés poussés pour l'occasion ou bien d'un postiche ? Mystère. En tout cas, l'affiche préfère ne pas casser l'image habituelle du Yul et lui flanque un turban sur la tête, lequel peut laisser supposer que le crâne de l'acteur est toujours chauve…

On peut aussi voir Yul Brynner avec cheveux dans "Salomon et la Reine de Saba".


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De PM Jarriq, le 18 mai 2007 à 18:07

Et dans Pancho Villa et "Le bruit et la fureur". Je ne pense pas que ce soient ses vrais cheveux, car dans son premier film, il apparaît "au naturel", avec un collier largement dégarni, un peu comme celui qu'arborait Telly Savalas à ses débuts.


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De Impétueux, le 18 mai 2007 à 18:51
Note du film : 3/6

En révérence à mes onze ans, et au souvenir agréable, sinon immarscessible que m'ont laissé ces Boucaniers, je vote de confiance !

La tête sur le billot, à brûle-pourpoint, j'aurais répondu, si l'on m'avait demandé qui était le réalisateur du film, que c'était Cecil B. DeMille ou qu'en tout cas celui-ci avait apporté au moins son conseil technique… Et je constate que c'est la réalisation unique d'Anthony Quinn !

Il est vrai que mon erreur est facile à comprendre : Yul Brynner et Charlton Heston deux ans après Les dix commandements !…


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De DelaNuit, le 14 juin 2013 à 15:32
Note du film : 5/6

Les pirates sont à la mode depuis Pirates des caraïbes et ses suites, et pourtant… toujours pas de trace d'un DVD de ces Boucaniers, l'un des plus beaux films du genre, qui relèverait avantageusement le niveau de ce qu'on voit la plus souvent au cinéma sur la question, en alliant non seulement action et romance mais aussi évocation d'une page de l'histoire (la bataille de la Nouvelle-Orléans, le rêve utopique d'une société pirate à Barataria dans les bayous de Louisiane) et questionnements existentielles sur les choix et les responsabilités d'un homme face à la société. Yul Brynner dans un de ses meilleurs rôles… Et dire que ce fameux corsaire ténébreux Jean Lafitte est un héros national puisque d'origine française ! Mais que font les éditeurs ?


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De DelaNuit, le 27 février 2014 à 10:03
Note du film : 5/6

Un nouveau CD plus complet de la bande originale des Boucaniers par Elmer Bernstein (Les dix commandements, Les sept mercenaires…) vient de sortir. Et toujours pas de dvd de ce films en vue, ce n'est pourtant pas faute de scruter l'horizon depuis le pont du navire !

Et pourtant, à l'heure où les films de pirates ont tellement la côte, c'est le moment ou jamais ! Mais que font les distributeurs ? Ils se saoulent au rhum dans les bouges de Tortuga ou de Carthagène ?

Nous avons pourtant bien envie de suivre ce corsaire français Jean Lafitte (Yul Brynner, magistral) dans son repaire de Barataria au milieu des marais de Louisiane et le voir participer aux côtés de Charlton Heston à la bataille de la Nouvelle Orléans !

Allez, du nerf les distributeurs, oh hisse et oh, levez la grand voile !


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De DelaNuit, le 3 juin 2015 à 11:26
Note du film : 5/6

A l'occasion de la diffusion des Boucaniers sur TCM, Télérama écrit : "La vie et les amours du flibustier Jean Lafitte. Plutôt que de réaliser le remake de son propre film, Cecil B. de Mille confia la mise en scène à Anthony Quinn, son gendre, dont ce fut l'unique expérience derrière la caméra. Un sans faute qui surpasse l'original." On attend toujours le dvd…


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De droudrou, le 3 juin 2015 à 11:39
Note du film : 3/6

Olive Films a réalisé en 2012 un bluray multizone sans piste son français ni sous-titres au format 16/9. très belles images. n'ayant malheureusement jamais vu le film je ne me risquerai pas à en acquérir le bluray comme je l'ai fait pour le DVD "Hold Up à Londres"…


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De DelaNuit, le 18 novembre 2019 à 15:16
Note du film : 5/6

Ce magnifique film de pirates Les boucaniers va enfin être édité par Sidonis Kalysta en DVD HD et Blue-Ray pour ce début décembre 2019 ! Merci à cet éditeur de nous offrir cette merveille pour les fêtes !


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De verdun, le 6 août 2020 à 22:52
Note du film : 2/6

En 1812, une nouvelle guerre éclate entre les Etats-Unis et l'Angleterre. A la Nouvelle-Orléans, les troupes du général américain Andrew Jackson (Charlton Heston) se trouvent en infériorité numérique face aux envahisseurs anglais. Seule l'aide du pirate français Jean Laffite (Yul Brynner), qui a créée son propre royaume de Barataria, dans les marais et les bayous proches de la Nouvelle-Orléans, pourrait faire basculer l'issue du conflit en faveur des Etats-Unis.

1957. Après le triomphe des dix commandements, nouvelle version d'une histoire qu'il avait déjà filmée en 1923, Cecil B. DeMille envisage de tourner un autre remake : celui de son film de 1938, Les flibustiers. Or DeMille sort épuisé du tournage de la célèbre superproduction biblique. Après quelques tergiversations, le cinéaste charge son beau-fils, un certain Anthony Quinn, grand acteur totalement néophyte en matière de mise en scène, de réaliser Les boucaniers.

Les boucaniers traite d'une page aussi méconnue qu'intéressante de l'histoire des Etats-Unis. Il bénéficie d'une bonne prestation du duo gagnant des dix commandements : Yul Brynner-Charlton Heston. Et le technicolor flamboie: les amateurs seront enthousiasmés par la beauté de la copie proposée par l'édition DVD/Blu-ray de Sidonis.

Malgré ces quelques qualités, qui expliquent sans doute la bonne cote de ce film auprès de certains cinéphiles, je dois avouer ma grande déception devant Les boucaniers. L'ensemble est long, statique, bavard. Et on peut trouver la romance entre le pirate et la fille du gouverneur bien mièvre… En dépit d'un ton excessivement sérieux et dénué de fantaisie, la réalité historique est malmenée : Jean Laffite était un esclavagiste, qui est soigneusement éludé dans le film qui nous intéresse aujourd'hui.

Mais ce qui m'a profondément gêné dans Les boucaniers est l'absence de toute mise en scène voire de cinéma. La faute n'en incombe pas seulement au novice Anthony Quinn mais aussi au dispositif choisi : la quasi-intégralité du long-métrage a été tournée en studio. 2 heures de studio…Ce qui aurait été normal dans les années 30-40 choque concernant une oeuvre de la fin des années 1950, époque à laquelle sont sortis 20000 lieues sous les mers ou Les Vikings, deux chefs-d'oeuvre emplis de lyrisme, de fougue et de dépaysement, à côté desquels Les boucaniers fait bien pale figure. Ici on a l'impression de voir autre chose que du cinéma : un spectacle de Robert Hossein par exemple, ou du théâtre du Châtelet. Mais jamais on ne ressent le souffle de l'aventure et de l'évasion, ce qui est problématique dans un film de pirates hollywoodien à gros budget. Le film est à l'image des moumoutes arborées par Charlton Heston et Yul Brynner: beaucoup trop artificiel(le)s.

Les boucaniers est donc de mon point de vue un ratage, qui bénéficie d'une étrange clémence de la part de certains cinéphiles, qui ne voient que par les productions hollywoodiennes mais qui ignorent ou méprisent de nombreuses productions italiennes (Les pirates de la cote en est un bon exemple) ou européennes (Deux ans de vacances) similaires pourtant meilleures.


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De DelaNuit, le 11 août 2020 à 17:52
Note du film : 5/6

Devant le commentaire de Verdun, je comprends combien, si on attend absolument d’un film de pirates de l’action et du rythme, ces Boucaniers peuvent sembler aujourd'hui bien pesants et poussifs. La réalisation rappelle en effet les spectacles du Chatelet avec leurs grands décors, leurs dialogues de théâtre et leurs scènes d’action plus suggérées que montrées.

D’ailleurs, non seulement le film est tourné entièrement en intérieurs de studios hormis quelques rares plans sur la mer, mais il semble éluder presque systématiquement les scènes d’action qui constitueraient le fleuron d’autres films du même genre. On voit ainsi les passagers embarquer sur « Le Corynthien » puis les pirates se répartir le butin sur le pont de celui-ci après l’avoir abordé et massacré ses passagers. Mais de l’abordage, on ne voit rien. Plus loin, on constate avec Jean Lafitte que son repaire de Barataria a été canonné par les Américains. On se promène avec lui parmi les ruines mais on arrive encore une fois après la bataille… La seule bataille à laquelle on assiste est celle, historique, dite de la Nouvelle-Orléans… mais elle se déroule dans le brouillard ! Ainsi, on a l’impression de se trouver devant un film des années 40, du type Samson et Dalila, et non de la fin des années cinquante, période de films d’aventures autrement plus enlevés.

Et pourtant, je ne considère pas du tout ce film comme un ratage et j’avoue franchement qu’il me plait. Pourquoi cette « étrange clémence » dont parle Verdun ? Serais-je donc du nombre de ces « certains cinéphiles, qui ne voient que par les productions hollywoodiennes mais qui ignorent ou méprisent de nombreuses productions italiennes (Les pirates de la cote en est un bon exemple) ou européennes (Deux ans de vacances) similaires pourtant meilleures » ?

Mon point de vue est simplement que nous n’attendons pas tous la même chose d’un film, notre ressenti étant singulièrement subjectif. On peut le constater sans nécessité de mépriser qui ou quoi que ce soit. Pour ma part, j’aime le cinéma dans sa diversité et n’ai pas forcément besoin qu’il soit particulièrement rythmé ou bondissant. En termes d’aventure, j’ai autant de plaisir à l’atmosphère trainante et à l’immobilité fantomatique des salons d’ambassade d’India song qu’aux péripéties des 55 jours de Pékin ou d’Indiana Jones. Dans la science-fiction, j’aime autant les longs plans de Star Trek ou 2001 que les rebondissements d’un Star Wars. idem pour les histoires de pirates.

Les péripéties gorgées d’effets spéciaux des Pirates des Caraïbes qui s’enchaînent comme sur un écran de jeu vidéo en axant tout sur le visuel sans guère se préoccuper du fond – exprimant en cela le rythme constamment survolté du monde actuel – m’ont laissé un tel effet d’indigestion que je m’installe devant Les boucaniers avec le même plaisir que dans un bon fauteuil bien confortable au coin du feu, avec en main un gros livre et près de moi un bon verre : j’assume le plaisir d’un spectacle qui prend son temps. Qui nous offre des grands décors comme au théâtre, dans lesquels les personnages prennent place comme dans des tableaux romantiques monumentaux. Où l’atmosphère d’aventure provient davantage de la musique d’Elmer Bernstein que de la vision de batailles proprement dites. Où les contradictions et états d'âmes des héros prennent le pas sur l'action. Ceci étant dit, j’avoue que la présence d'acteurs charismatiques tels Yul Brynner et Charlton Heston est nécessaire. Leur présence dans ces rôles est finalement à mes yeux l'intérêt principal du film. Surtout Yul Brynner, qui crève l'écran et habite complètement son personnage de corsaire. Bien plus selon moi par exemple que Burt Lancaster, qui enchaîne avec savoir faire les acrobaties sur un vrai bateau dans Le corsaire rouge, mais dont le personnage comme l'intrigue me semblent en comparaison bien plus ennuyeux.


Telle est mon approche de ce film, qui me plait mieux ainsi que bien des productions plus bondissantes. C’est juste mon ressenti, cela ne signifie pas que j’ai raison ou que d’autres aient tort… Mais il est bon que différents points de vue s’expriment. Continuez en tout cas, cher Verdun, à nous présenter ces autres films de pirates moins connus mais qui méritent de l’être !


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De verdun, le 11 août 2020 à 23:14
Note du film : 2/6

Merci cher Delanuit pour votre message bien rédigé et bien argumenté, comme toujours chez vous d'ailleurs.

Merci aussi pour vos encouragements. Je vais continuer à chroniquer pendant un bon moment les films d'aventures maritimes car c'est le type de films que j'aime voir en cette période où le besoin d'évasion se fait ressentir…

Je reverrai sans doute les boucaniers dans quelque temps. Après tout j'ai acheté le blu-ray… Je suis curieux de voir la première version réalisée en 1938 par DeMille.


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De vincentp, le 12 août 2020 à 13:17

Et Le cygne noir dans tout ça ? Allons, Verdun. Du courage matelot ! Il faut reconnaitre l'existence de classiques !


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De verdun, le 12 août 2020 à 17:53
Note du film : 2/6

Allons vincentp, je "reconnais l'existence des classiques" puisque Capitaine Blood, titre incontournable s'il en est, est le mieux noté des films visionnés récemment par mes soins (5/6).

Quant au cygne noir, je l'ai vu il y a deux ans, lui décernant un 4,5/6 un peu sévère mais qui le situe au-dessus de la moyenne du genre; je suis prêt à le revisionner dans quelques temps.


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De vincentp, le 12 août 2020 à 21:21

Henry King est auteur à mon avis d'une des plus belles oeuvres du cinéma. Je lui comptabilise pas moins de 14 "chefs d'oeuvre" de 1939 à 1962 (Stanley et Livingstone, Jesse James, The Black Swan, The Song of Bernadette, Captain from Castile, Twelve O'Clock High, David and Bathsheba, The Snows of Kilimanjaro, King of the Khyber Rifles, Love Is a Many-Splendored Thing, The Sun Also Rises, The Bravados, Beloved Infidel, Tender Is the Night), (et je n'ai pas vu tous ses films). Un univers mystique et cosmique. Je me suis rendu brusquement compte en regardant David et Bethsabée que je passais complètement à côté du film, l'ai redémarré et ai perçu son génie. La différence est énorme entre des auteurs comme King et des bons metteurs en scène qui font de leur mieux.


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