Forum - Les Cinquante cinq jours de Pékin - Pas mal du tout
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Forum : Les Cinquante cinq jours de Pékin

Sujet : Pas mal du tout


De Léonidas III, le 17 avril 2005 à 14:11

On s'y croit ! Ah, il en faudrait d'autres, des comme ça. Avec la caméra qui nous offre des images et non un brouillard de flou et de gigotements pour faire « style vrai ». Des stars, mais aussi costumes, moyens. L'histoire est assez fidèle si on excepte quelques raccourcis. Mais ça, c'est vraiment pour celui qui veut le réel du réel, dans ce cas, faut qu'il fasse trente ans de chinois, dix ans d'histoire et un an de resto pour l'argot cantonais…

Par contre, faudra-t'il rappeler dix millions de fois que 1900 est la dernière année d'un siècle et non celle du début… Même moi, qui était nul en maths, j'ai compris que 9, ce n'est pas 10, 99 pas 100 et 999 pas 1000…


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De Taranos, le 24 mars 2019 à 23:15
Note du film : 4/6

Des moyens, oui, des images, une histoire (espérons qu'elle est réellement fidèle à la réalité historique, l'histoire de la Chine n'est pas assez enseignée par chez nous pour qu'on le sache vraiment), des stars: Charlton Heston aussi hestonien que d'habitude, David Niven aussi british que d'habitude, et Ava Gardner… aussi belle que d'habitude (plus?). Mais pourquoi faut-il que tous les tics et trucs de Hollywood ressortent sans arrêt, tout est prévisible, tout est répétitif, des parades militaires, des saluts militaires, les bons gagnent parce que le 7ème de cavalerie arrive à la dernière minute, des scènes habituelles de pyrotechnie (ici pour de bon). On se croirait parfois dans "Independence Day" en costumes d'époque. On ne s'ennuie pas mais enfin il n'y a pas vraiment de tension. Dommage.


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De DelaNuit, le 13 avril 2020 à 19:09
Note du film : 5/6

"Laissez la Chine dormir" a dit Napoléon "car lorsqu’elle s’éveillera, le monde tremblera." Le personnel des ambassades étrangères à Pékin ne saurait dire le contraire en cet été 1900, alors qu’il se terre, confiné, derrière les murailles du quartier des légations, assiégé par une meute de chinois en colère secrètement soutenue par l’impératrice de Chine, qui reproche aux occidentaux leur politique coloniale à l’égard de l’Empire du Milieu.

Parmi eux trois archétypes du récit d’aventures tel qu’Hollywood les aime : Sir Arthur, ambassadeur de Grande Bretagne (David Niven) incarne l’esprit qui cherche à sortir de la crise par l’intelligence, le major américain Lewis (Charlton Heston) est le bras agissant du héros qui se confronte physiquement au danger, et la part émotionnelle, sensible, ainsi que la beauté sont portées avec panache par la baronne russe Natacha Ivanova (divine Ava Gardner), femme trop libre pour son temps et critiquée pour cela.

C’est son personnage qui intéresse le plus le réalisateur Nicholas Ray, qui nourrit une empathie particulière à l’égard des personnalités rebelles (James Dean dans La fureur de vivre, Joan Crawford dans Johnny Guitare…).

Tout au long d’un film grandiose où on ne s’ennuie jamais, des fastes de la cour impériale dont les costumes d’époques sont authentiques (récupérés par un diplomate à l’issue des 55 jours) aux quartiers de Pékin magnifiquement reconstitués grandeur nature d’après des photos d’époque, « celle par qui le scandale arrive » méprisée par les bien-pensants est aussi celle qui saura donner le plus… (et qui n’aimerait être soigné par Ava Gardner infirmière ?)

Superbe témoignage des guerres coloniales qui forgèrent le monde tel que nous le connaissons, ce film épique est aussi l’occasion de s’interroger, comme en écho à travers le temps, sur le comment et le pourquoi de nos relations internationales, notamment à l’égard de la Chine, de l’actuelle mondialisation, et de ce qu’elle nous apporte de meilleur ou de pire…


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De droudrou, le 10 juin 2023 à 20:30
Note du film : 6/6

Je reprenais la scène où le major Lewis annonce à Teresa la mort de son papa et qu'il n'est pas certain qu'elle aille en Amérique en raison des différences nombreuses avec l'univers qui est le sien en Chine. Pour la qualité de cette scène et le jeu des protagonistes je donnerais une notation de 6. La gamine et Charlton Heston sont d'une rare sobriété devant le père De Bearn Harry Andrews.


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De droudrou, le 14 août 2023 à 08:15
Note du film : 6/6

hasard ! hier, nous étions le 13 août c'était le 55ème jour de la révolte des Boxers (je viens de vérifier !) spectaculaire et bien réalisé ! même si je n'aime pas l'actrice le personnage de la baronne Ivanoff est intéressant de bout en bout !


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