Le scénario est particulièrement invraisemblable, pour ne pas dire "bébête" et tiré par les cheveux, comme le veut le genre. Les touristes américains parlent tous italien. Ils poursuivent leur périple barcelonais comme si de rien n'était alors qu'on les massacre sauvagement. Les personnages sont schématiques et les acteurs n'ont pas grande chose à défendre. Le dénouement est à dormir debout…
Ceci dit, Chats rouges dans un labyrinthe de verre se voit sans le moindre ennui grâce à son rythme soutenu. La réalisation de Umberto Lenzi est solide voire brillante en ce qui concerne les scènes de crimes. On retrouve les zooms typiques des années 1970 mais aussi un sens des cadrages, en scope, et une efficacité bienvenues. Le cadre barcelonais est également un régal pour les yeux. Et la musique de Bruno Nicolai reste durablement en tête.Malgré sa superficialité extrême, Chats rouges dans un labyrinthe est un sympathique giallo qui divertira sans peine les amateurs du genre. Et l'édition blu-ray du "chat qui fume" permet de voir ce film inédit dans les salles françaises dans les meilleures conditions possibles.
Ps: le titre original bien mystérieux s'explique de la manière suivante. Les touristes sont des "chats rouges" car ils sont vêtus d'un imperméable écarlate. Et le "labyrinthe de verre" désigne l'autobus dans lequel ils effectuent leur excursion. Le titre anglais est lui plus direct: Eyeball, qui signifie globe oculaire.
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