figure du swinging London des années 60, Generation Proteus
est un film bien singulier, à l'image de son créateur.
Pourtant le début ne laisse rien présager de bien original. Nous sommes en présence d'une énième variation sur le thème de la rebellion des machines.
Un ordinateur aussi gros que Le cerveau d'acier
se révolte contre son créateur, le docteur Harris, qui veut l'exploiter à des fins commerciales. Jusqu'ici rien de nouveau.
Mais c'est la suite du récit qui laisse transparaître une certaine liberté de ton, typique du cinéma des années 70.
L'ordinateur se branche sur le terminal de la famille Harris, s'empare de leur maison, séquestre Mme Harris (Julie Christie)
jusqu'à envisager de lui faire un enfant ! D'où le titre original,
Demon seed, "la démence du demon".
et l'ordinateur, auquel Robert Vaughn
prête son superbe timbre de voix.
L'ordinateur est prêt à utiliser tous les moyens (rayons laser, pinces) pour se défendre contre les agressions que lui font subir Mme Harris et son entourage. Cet aspect-ci est servi par des décors et des effets spéciaux qui ont bien tenu le choc en 40 ans.
La fin est assez mémorable, je n'en dirai pas plus.
Certaines visions psychédéliques, inspirées de 2001
ont beau avoir vieilli, Génération Proteus est un film que les amateurs de science-fiction cinématographique doivent voir même s'il est assez clivant
Merci à vous pour cette analyse. Je voulais revoir ce film ancré dans ma mémoire depuis sa diffusion dans l'émission l'avenir du futur il me semble. Je vais le commander de ce pas.
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