Bonsoir
Bravo à Carlotta pour ces ressorties dans de nouveaux masters.
Le premier à parler en France du cinéma japonais, et à écrire sur ses cinéastes (Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi et Heinosuke Gosho) fut Robert Brasillach dans son "Histoire du Cinéma" 2 vol, coécrit avec Maurice Bardêche. Gageons qu'une nouvelle génération de cinéphiles lui saura gré de cet apport dans le petit monde de la critique cinématographique française.
Il est étrange de constater que ces deux noms ont été associés. Il faut savoir que les chefs d'oeuvre d'Ozu sont postérieurs à l'exécution de Brasillach.
Ci-dessous la bande-annonce de la rétro : http://carlottavod.com/video-2774-bande-(..)
Bonsoir.
Sur les 54 films réalisés par Ozu, on en dénombre 39 réalisés avant 1945. Parmi ces 39, on recense environ une vingtaine de films probablement disparus. Même s'ils ne sont pas tous des chefs-d’œuvre, "Où sont les rêves de jeunesse ?" & "Gosses de Tokyo" datent bien, eux, de 1932. La première édition de "Histoire du cinéma" date, elle, de 1935.
Cordialement.
Effectivement, mais Brasillach a eu le nez creux, car les Ozu d'avant-guerre, dont certains sont de grande qualité (Choeur de Tokyo, Gosses de Tokyo), sont moins universels ou moins accessibles que ceux d'après-guerre. Idem pour Mizoguchi. Les deux cinéastes se sont fait connaître en Occident pour Mizoguchi en 1952 (festival de Venise) et pour Ozu après sa mort en 1962.
Bonjour On peut trouver la "Petite histoire des films orientaux" écrite par Brasillach (5 articles qui se succèdent) en 1941, sur le site de presse de la BNF.
Cordialement
J'ai lu ces extraits de "Je suis partout" (journal hors-norme, témoin d'une époque révolue). Le style est enflammé, Brasillach et Bardèche manifestent un esprit de découverte, parlant très généralement du cinéma japonais, dont ils n'ont pas dû voir grand-chose (faute de copies disponibles) !
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