Dans sa biographie Trois petits tours et puis s'en vont… Galabru consacrait quasiment un chapitre entier à ce Monsieur Balboss, film tourné juste avant Le juge et l'assassin dont le scénario l'avait séduit. Le film fut tourné avec trois francs six sous et Galabru disait que le film n’étant sorti que dans quelques salles, la prestation de l'acteur, là ou il comptait élargir son potentiel, passa complètement inaperçue ce qui le fit assez souffrir. Drôle de fascination et d'implication que Galabru eut pour ce film bizarre. Un peu la même que celle qu'aura plus tard Serrault pour le pas très bon Docteur Petiot.

Qu'en reste-t-il ? Simplement Galabru ! Le film ne vaut pas très cher et manque "vraiment" de moyens. Mais la performance de l'acteur demeure l'une des plus intéressantes de sa carrière, en tout cas largement mieux que celle qu'il eue dans La Nuit de St-Germain-des-Prés.

Un faux polar inconnu qui est à voir.