Le peu qu'il y avait dans Mon petit doigt m'a dit de primesautier, de léger, de pétillant – le début du film, les chamailleries affectueuses du couple, la visite à l'hospice des vieillardes – n'existe plus du tout dans Le crime est notre affaire
où le spectateur est presque immédiatement plongé dans une histoire noirâtre et compliquée d'assassinat doublée de l'exploration d'une famille assez glauque. Ni l'une, ni l'autre orientation ne sont de nature à me déplaire, bien au contraire, mais c'est si mal fichu, si dépourvu d'épaisseur qu'on ballotte sans cesse entre le burlesque et l'horrifique, sans jamais qu'un parti pris soit justifié ou, plutôt, soit compréhensible et cohérent.
Qu'est-ce qui reste, alors ? Pour ainsi dire, pas grand chose et même rien du tout. Peut-être l'extrême égoïsme du couple Beresford qui n'a jamais aucune envie de revoir fille, gendre et petits-enfants ? C'est tout de même bien court…
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