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Filmographie

Voici les films auxquels Henri Andréani a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Henri Andréani : (Tous) (Réalisateur) (Assistant réalisateur) (Scénariste) (Acteur)

1913
Esther (Cinéma) – Réal. Henri Andréani – Henri Andréani, Creissel


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Biographie

Les moments les meilleurs de la carrière cinématographique de ce méridional (de son véritable nom Gustave Farrus) transplanté à Paris se situent indubitablement dans les années dix quand, après avoir travaillé comme acteur dans la compagnie du prestidigitateur Gaston Velle, il est engagé pour des fonctions administratives chez Pathé et qu'immédiatement après il devient assistant de Velle et de Zecca sur les films courts du début du siècle. Sadoul cite un Faust réalisé en 1910 par Andréani en collaboration avec Georges Fagot : « Film ingénu et grandiloquent, mais non privé toutefois d'une certaine efficacité. La scène dans laquelle Méphistophélès et Faust galopent dans une vallée sauvage traduit un moment goethien d'une façon très cinématographique ». En 1910 Andréani devient aussi son propre producteur et fonde les « Films bibliques », dont la publicité met en avant que les films auraient été étudiés et préparés par un groupe d'archéologues et d'historiens de la Bible. Dans ce projet, on peut inscrire des titres comme Caïn et Abel, Absalon (1911), la Fille de Jephté, Rebecca (1912), la Reine de Saba, Esther (1913). En 1912, après d'autres expériences, Andréani passe à la Société des Grands Films Populaires de Georges Lordier pour laquelle il dirige l'Homme qui assassina (1912) et le Fils de Lagardère (1913). Typique représentant du cinéma français du début du siècle, metteur en scène de films en costumes tirés de légendes, paraboles religieuses, histoires romancées réduites à un « lever de rideau » et qui ne dépassent pas les trois cents mètres, Andréani est déjà dépassé quand la production cinématographique s'oriente vers des métrages plus longs. Et quand avec un film comme les Enfants d'Édouard (1914), il se met à affronter des bandes de 1 200 mètres, cet étirement de l'histoire le pousse de toute évidence à diluer ses intrigues, comme le relève un censeur italien : « Il aurait été meilleur s'il avait comporté deux actes et non cinq interminables, comme nous l'avons supporté avec beaucoup d'indulgence. » (Il Maggese Cinematografo, Turin, janvier 1915). Océan (parfois appelé les Enfants de la mer), une production Silex de 1916, connaît une meilleure sortie. Dans les années vingt, à part l'Autre Aile, qui apparaît dans toutes les histoires du cinéma parce que le sujet est de Ricciotto Canudo, le reste de l'activité d'Andréani se réduit à quatre films de niveau modeste. Ziska, la danseuse espionne, qui est l'histoire de Mata-Hari sous un autre nom, est considéré comme un film décadent, et la protagoniste Blanche Derval comme complètement inadéquate au rôle qui lui a été assigné. Mimi Trottin est un peu meilleur, tiré d'un roman de Maurice Nadaud, mais ici il y a la belle Louise Lagrange dans le rôle principal. Une Espagne maniérée sert de toile de fond à la brutalité des gitans qui agitent l'histoire de Flamenca la gitane. Avant son dernier film, la Pente, nous trouvons Andréani au sein de l'armada de collaborateurs de Gance pour Napoléon. Après quoi, on n'entend plus parler de ce pionnier. Il meurt dans la misère la plus noire en 1936, complètement oublié. Texte : « A », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document88.html. Consulté le 22 septembre 2008.

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