Le déplacement rapide des personnages et le sujet (classes sociales et romances) font penser à
La règle du jeu (1939) du même Jean Renoir. La mise en scène est brillante, le ton est incisif, on ne s'ennuie pas. Les concessions au modèle hollywoodien sont peut-être les limites de cette version de
Le journal d'une femme de chambre.
Personnages un peu stéréotypés, situations convenues, et les violons d'accompagnement. Pas un chef d'oeuvre mais une œuvre solide et assez marquante -malgré les quelques réserves citées ci-dessus- du cinéaste français, réalisée lors de son court exil outre-atlantique.