Le cinéaste a travaillé pour la télévision à partir de 1960 : il n'est pas apparu du néant. L'écriture cinématographique est maîtrisée. On le sait dès les cinq premières minutes. Une influence du "Giallo" italien évidente sur ce film. Certains choix du scénario (ellipses) de La résidence sont étonnants : j'ai craint que Ibannez-Serrador ne perde le fil du sujet, mais non, ceci est assumé et le cinéaste retombe au final sur ses pattes.
Le fait de faire porter le récit par différents protagonistes, dont on découvre progressivement différentes facettes de leur personnalité, est une très belle idée. Outre le fait de tenir en haleine le spectateur, ce film offre l'intérêt de traiter des thèmes sérieux, de façon décalée. Il possède au final un côté inspiré, pionnier et maîtrisé. Il montre aussi que l'on peut réussir des films avec des moyens financiers limités, du sérieux, et une forte maîtrise de l'écriture cinématographique.
Pas encore vu cette résidence mais les révoltés de l'an 2000 du même réalisateur m'a laissé le souvenir d'un film fantastique très réussi et maîtrisé.
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