Le scénario se contente de pomper Zorro et les aventures de Robin des bois puisque nous assistons aux tribulations d'un mystérieux justicier masqué, le Chevalier Noir, qui souhaite libérer le duché de Vagrado de l'emprise d'un tyran. La mise en scène désespérément statique de Mario Costa n'est pas en mesure de transcender le matériau d'origine.
Le chevalier du chateau maudit se révèle banal mais également désuet avec ses décors intérieurs en carton pâte, ses batailles mollement dirigées et son obéissance stricte aux clichés du genre. La seule originalité est le temps de présence important accordé aux méchants, que soit le tyran incarné par une figure du cinéma italien de genre, Massimo Serato, son homme de main visqueux (Livio Lorenzon) et sa fiancée ambiguë jouée par Irène Tunc, actrice tragiquement disparue à qui Alain Cavalier a consacré un film en 2006.
Le chevalier du château maudit n'offre donc pas grand chose d'enthousiasmant par rapport aux grandes oeuvres que le cinema italien de genre des années 60-70 a pu engendrer.
Néanmoins il n'est pas interdit de prendre un certain plaisir devant cette œuvrette légère et colorée qui témoigne d'une époque où le cinema européen entendait concurrencer Hollywood quand bien même Mario Costa n'est ni Michael Curtiz ni même Richard Thorpe.C'est le genre de film que j'aimais découvrir dans l'émission de Canal Plus "cinéma de quartier". Le chevalier du chateau maudit y a été diffusé en mars 1994.
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