Après Loulou et autres loups vous ne verrez plus les loups de la même manière. A travers cinq courts métrages d’une dizaine de minutes, les mythes du loup sont revisités de la plus irrespectueuse mais de la plus drôle des manières.

Ainsi, le loup devient l’incarnation du personnage aux dents longues dans Marika qui vole la gloire d’une jeune femme, ou bien encore un monstre dévorant dans Micro-loup qui mange tout ce qu’il bouge. Le mythe du chaperon rouge n’échappe pas au passage à moulinette dans T’es où mère grand.

Outre le ton très agréable des différents films, c’est le visuel qui étonne, une animation très différente d’un court à un autre. Trois sortent nettement du lot par la créativité des histoires et du visuel.

Le premier est Micro-loup dont toute l’histoire est montrée « vue du ciel », avec un dessin très anguleux et aux couleurs vives. T’es où mère grand est le second bijou de cette série avec un scénario drôle et moderne et surtout un dessin très abstrait et stylisé. Le dernier reprend un visuel manga, Marika, un peu simple au niveau de l’histoire mais au visuel et au son « techno » qui étonne.

En comparaison, les deux derniers paraissent bien fade et peu créatifs, aussi bien au niveau du scénario que du dessin trop conventionnel.

Paradoxalement, les histoires qui risquent de plaire aux jeunes enfants ne sont pas ceux « conventionnels », mais bel et bien les plus stylisés, ceux qui visuellement sont le plus difficile à appréhender du premier coup.