Bonjour Jipi… Je n'ai pas vu Une certaine rencontre mais vous me donnez envie de le visionner si l'occasion se présente.
Vous avez totalement raison en ce qui concerne les seconds rôles du grand Steve Mcqueen : il vole la vedette à Sinatra dans La proie des vautours, et dans Les sept mercenaires il est éblouissant. A noter que Mcqueen et Bronson n'arrêtaient pas de se chamailler sur le tournage, chacun essayant d'obtenir les meilleures scènes !
Steve est en effet un acteur exceptionnel. Instinctif, il joue la moindre scène comme si sa vie en dépendait . Par un simple regard, il donne du corps à son personnage, il introduit une faille, une hésitation.
Allez, quelques scènes gravées à jamais dans ma mémoire :
Steve tué à la fin de L'enfer est pour les héros , dans un geste suicidaire qui n'a plus rien d'héroique ( comme si son personnage, dégoûté par lui même, avait atteint son point de non-retour); Steve, moderne Sisyphe, qui lutte pour sa liberté dans Papillon ; Steve piégé par les barbelés allemands, après une folle course en moto dans La grande évasion …
C'est un individualiste généreux, un misanthrope qui se laisse aller à l'amitié, bref une légende du cinéma taillée dans le granit…
Bonjour Steve Mcquenn Comme vous j'aime beaucoup ce comédien avec une tendresse particulière pour certainement l'un de ses films le plus décalé. Une certaine rencontre avec Nathalie Wood film de 1963 que j'ai vu en salle adolescent et qui m'a laissé un ressenti important. Bizarrement je le préfère bien souvent dans ses seconds rôles tels que la proie des vautours et les sept mercenaires ou je trouve son impact bien qu'en retrait très important.
La mise en scène est évidemment de toute beauté. Pas de fioriture, pas de romantisme ou de lyrisme: la caméra est tout simplement là, dans l'action, sur les visages des hommes qui craquent ou qui se battent. Pas par impudeur, non, la caméra refuse simplement l'hypocrisie en voulant montrer la guerre à travers les réactions des personnes qui la vivent.
Plusieurs scènes sont particulièrement impressionnantes. On retiendra surtout la bataille finale évidemment, avec une utilisation intelligente des plans larges qui montrent l'étendue de l'action et la caractère de fourmi de l'individu, allant par là à l'encontre du concept du héros qui sauve toute la bataille par son simple geste à lui.
Signalons pour finir la présence de James Coburn dans un de ses premiers rôles, lui aussi très étonnant dans ce personnage diffus, très timide et intériorisé.
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