4,5/6 Un portrait caustique et réussi de l'aristocratie, mais un film très typé : les acteurs en font un peu trop, comme au théatre. On pense par moments à Les visiteurs du soir. Des dialogues déclamés, avec l'impression que des acteurs du XX° siècle se représentent le siècle précédent, jugeant sévèrement leurs semblables, pontifiant.
En revanche, j'ai trouvé que les scènes muettes (déplacements intérieurs et extérieurs) étaient magnifiquement filmées (plans, éclairage), et donnent du relief à ce film, entre les différentes joutes verbales. Un très bon film, au final.
Nb : Enchainer la chartreuse de parme après Smokey and the bandit c'est comme passer de la dégustation d'un hamburger dans un fast-food à une messe en latin.
La seconde catastrophe – et la plus grave – c'est l'édition René Château : "film entièrement remastérisé", dit la notice ! Qu'est-ce que ce serait ! Outre les scories, les traces, les macules qui subsistent, on croirait, souvent, être dans la Maison du diable de Robert Wise avec ses déformations, ses modulations d'image qui altèrent gravement un film par ailleurs plutôt réussi…
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