Le film se veut d'une humanité profonde mais également rempli d'espoir comme peut si bien le dire Domenico (Borinage, charbonnage, chômage et… speranza). Il décrit la situation des immigrés dans le Borinage à la fin des années 1950, frappés par le chômage et remplis de nostalgie. Le titre est tiré d'un poème de Salvatore Quasimodo, écrivain et poète italien du XXe siècle, lauréat du prix Nobel de littérature en 1959.

On sent nettement l'influence du néoréalisme chez ce réalisateur belge. Le film avait été remarquablement accueilli par certains cinéastes de l'époque et notamment Visconti, Antonioni, Rossellini et De Sica.

Ce film reçut le Prix de la Critique cinématographique au Festival International de Porretta Terme (1960). 30 ans plus tard, il fut sélectionné pour représenter la Belgique lors de l'Exposition "L'Art en Belgique"(1990 – 1991) au Musée d'art moderne de la ville de Paris.

Un film à (re)découvrir d'urgence.

Sur la genèse et les difficultés de production du film, voici un très bon entretien avec Paul Meyer: https://www.youtube.com/watch?v=Qs5TFE9SgJI