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Labyrinthe mental


De vincentp, le 4 janvier à 15:33
Note du film : 5/6

Excellent film daté de 2016 du réalisateur de Gangs of Wasseypur, Anurag Kashyap, lequel incarne le renouveau du cinéma indien contemporain, hors schémas bollywoodiens traditionnels. Il s'agit d'un thriller rondement mené, façon par exemple cinéma Corée du sud contemporain (The Chaser). Deux individus troubles, désaxés, s'affrontent dans les faubourgs de Mumbai (Bombay), ville peuplée de douze millions d'habitants. Dur d'y dénicher un tueur en série… Réussi dans tous ses composantes (une photographie somptueuse, en particulier) The Mumbai Murders s'appuie sur un récit en chapitres que l'on découvre non chronologiques. D'excellents interprètes. Une vision en arrière-plan de l'Inde contemporaine, montée comme crapoteuse et chaotique. Le film a été sélectionné à Cannes en 2016 (quinzaine des réalisateurs). Accueil globalement favorable de la presse française.

https://www.allocine.fr/film/fichefilm-2(..)


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De Steve Mcqueen, le 24 juin 2019 à 09:24
Note du film : 5/6

Dans un Bombay labyrinthique et chaotique qui semble épouser la psyché torturée de ses deux protagonistes, Ramana, un tueur en série, et Raghavan, jeune flic, se traquent l’un l’autre…

Après un début à la narration éclatée, le film suit en parallèle ces deux personnages symétriquement opposés des deux côtés de la ligne de la loi …et qui pourtant sont hantés par le même démon d’une violence fièrement exhibée par l’un, et difficilement contenue par l’autre.

Les métastases du Mal contaminent les deux hommes, et Anurag Kashyap n’a plus qu’à explorer, avec sa caméra au scalpel et sa virtuosité formelle coutumières, un long voyage dans les abysses de l’âme humaine, un voyage sans espoir de retour.

Dilatant le temps avec maestria, comme dans la séquence où Ramana retrouve sa sœur et son fils ou lors de l’interrogatoire stupéfiant du tueur, ménageant de brusques accélérations, telle cette course-poursuite à perdre haleine dans les dédales tentaculaires de la mégalopole, il livre un concentré de noirceur humaine.

Du cinéma qui frappe fort et qui ne laisse pas indemne.


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