Dans cette adaptation d'un conte américain traditionel, la réalisatrice russe anime elle-même ses personnages ce qui donne un style uniforme et assez personnel au film. Hormis cette jolie histoire d'une amitié peu conventionelle (thème privilégié dans tous les films de Yelena Gavrilko, tous tirés d'ailleurs de contes "folkloriques") entre un pêcheur et un poisson, le parti-pris esthétique est trés réussi : utilisation de gouache et de feutre pour la mise en couleurs des dessins, un graphisme uniforme entre les décors et les divers personnages (traits très "carrés", presque "cubiques")…
Mais ce qui étonne c'est la virtuosité de l'animation, surtout dans les mouvements "de caméra" constants qui créent une grande fluidité dans l'espace. Ceci, grâce à l'utilisation de la technique du dessin sur papier ; technique lourde, mais qui permet des mouvements de décors impossibles autrement. Il n'y a que quelques rares passages où la technique classique du cello est employée.
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