Curieux western, comme beaucoup d'autres de cette époque (fin des années soixante) tel soldat bleu, hésitant alors entre diverses tonalités (lyrique, contemplative, dénonciation de la violence…). Le mythe s'effondre alors sous les coups de boutoirs des westerns spaghettis, ou des westerns émanant d'auteurs américains comme Sam Peckinpah ou Monte Hellman. Will Penny est d'ailleurs un mixte étrange de coups de feu dans la sierra du premier et deL'Ouragan de la vengeance du second. La photographie de Lucien Ballard est certes de qualité, mais ce Will Penny ne mérite pas forcément le détour, étant plus destiné aujourd'hui à des amateurs éclairés et intéressés par l'évolution du genre, qu'au grand public, lequel n'y trouvera (probablement) pas son compte.
A voir absolument, pour ceux qui restent bloqués sur l'image pathétique de la fin de carrière de Heston : avant de brandir un fusil et d'haranguer les foules de sa voix "divine", Charlton fut Will Penny, un antihéros émouvant et vulnérable.
Rééditer ce film avec de vrais suppléments, serait le plus bel hommage à lui faire.
Page générée en 0.0023 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter