Annie Cordy raconte :

''Le premier jour de tournage, j'arrive sur le plateau et on m'envoie au maquillage. Là, je tombe sur l'ami Galabru qui me dit, d'un ait térrifié : "Ah bon ? Toi aussi tu es embarquée dans cette caguade ??"''

Je ne note pas, n'ayant pas vu ce…chef d'oeuvre.

C'est vraiment une perle.

Une perle du nanar à la Française. Une honte Française. Une connerie, mais une connerie qui s'assume comme tel.

Voila donc ce qui se passe lorsque le grand Bernardo Bertolucci réalise le scandaleux Dernier tango à Paris. Un metteur en scène (Raoul André) reconnu pour sa finesse et son élégance, décide de faire mieux et de mobiliser les grands moyens pour … et ils sont tous là ; Paul Préboist et son frère, Francis Blanche, Michel Galabru, Daniel Prévost, la troupe parfaite des représentants du navets dans les années 70.
Ce qui empêche une quelconque haine envers ce film, c'est que le film, se veut et s'affirme comme étant un bide et n'a pas d'autre ambition que de se moquer de la polémique scabreuse du Dernier tango à Paris.
Par conséquent toute critique négative serait ridicule et malvenu. Je met la mention chef d'œuvre et je n'exagère pas. La dernière bourrée à Paris est un chef d'œuvre à part entière. Chef d'œuvre de bêtise, de vulgarité et de bassesse. Mais chef d'œuvre quand même !

Et n'en parlez surtout pas à Galabru, il en a honte…