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Erzatz de The Shield


De Arca1943, le 8 avril 2012 à 01:30
Note du film : 3/6

Évidemment, The Shield, c'est la comparaison qui tue (même si par ailleurs je préfère The Wire). Pour ma part, j'en suis suis au troisième épisode de la série Braquo et je trouve plutôt regardable cette histoire de descente aux enfers de flics aux câbles pétés. Tourisme de ma part ? Sans doute, mais ça nous change de Navarro. Olivier Marchal oblige, l'ambiance est glauque et cafardeuse au possible, les personnages moralement ambigus et la photographie est saoulante à force d'être cantonnée dans les gris et les bleus. Par contre je ne vois pas en quoi les dialogues seraient "audiardesques", ni pour le meilleur ni pour le pire.

Note ajustée : 3,5


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De Torgnole, le 16 novembre 2009 à 21:09
Note du film : 2/6

Si 36 est considéré par certains comme une réponse Française au film américain Heat pouvons-nous de fait comparer Braquo à The Shield ?

Je crains que les scénaristes français aient encore d'énormes progrès à faire. Si l'excellente série Engrenages peut encore soutenir la comparaison de par sa réalisation efficace, ses acteurs discrets mais doués, son exploration passionnante du système judiciaire parisien, Braquo pèche hélas par ses ambiances polluées, sa grandiloquence glauque qui se veut réaliste, réalisme rendu impossible à cause du niveau consternant des dialogues, truffés d'un argot à couper au couteau et de formules à volonté audiardesque dont la sophistication est tout simplement insupportable, les acteurs ne peuvent articuler avec crédibilité et sont acculés à un jeu surnaturel, un peu comme s'ils doublaient un mauvais film d'action américain. Les situations sentent le fait divers réchauffé, les personnages sont de véritables clichés ambulants avec leurs tronches de cadavres en sursis.

Comme dans la plupart de ses films, Olivier Marchal se prend trop au sérieux, on ressent cette volonté de faire transpirer un pseudo-code d'honneur de flic et autres fantasmes melvilliens dans le plus impitoyable des mondes, par ailleurs, même si le scénario a probablement été brodé avec les archives et autres souvenirs de PJ que le réalisateur tient à transcender à l'écran, on a peine à y croire et malgré quelques scènes d'action réussies, l'ensemble reste ennuyeux, dès qu'un personnage ouvre la bouche, on soupire… On a parfois même envie de rire, d'un rire moqueur teinté de pitié tant la tentative d'égaler les productions outre-atlantique est vaine. Vivement la troisième saison d' Engrenages tiens !


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