5,4/6. C'est la vision allemande du premier conflit mondial, exposant les faits au front et à l'arrière. Le ton de Pabst est mesuré, le scénario habile (exposant la guerre au travers d'un récit situé à hauteur de plusieurs personnages représentatifs des couches sociales allemandes), la mise en scène est de grande qualité. Pabst fait preuve d'une forte inventivité tant sur le fond que sur la forme (pour représenter les soldats hallucinés), et au final
Quatre de l'infanterie (1930) a tous les attributs d'un classique. Il me semble toutefois très subjectivement que Pabst a fait mieux par ailleurs, et que
À l'Ouest, rien de nouveau réalisé par
Lewis Milestone (né en Russie sous le nom de Lev Milstein) également en 1930, sur le même sujet est d'une dimension supérieure, car plus réaliste et plus spectaculaire au niveau des combats dans les tranchées.