Au générique du début,le ton est mis. Le quartier latin, un plan sur le lycée Henri IV plutôt pour les littéraires, puis le lycée Saint-Louis pour les scientifiques…Un plan sur le premier étage d'un lycée ou d'une faculté…Des internes derrières des barreaux crient des revendications inintelligibles…On lit "philosophie" sur un panneau à l'extérieur.Antoine est étudiant en droit, Marie vient de remettre une brillante composition de philosophie: "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (Rabelais)…deux pages sur l'atome…La suite du film vole moins haut. Fernandel devait apporter une touche comique au film…Mais il se prénomme Adolphe !!! Il est né avant guerre, après guerre personne n'oserait porter ce prénom . Certes les deux papas son philosophes à leur manière, mais pas vraiment des intellectuels….Ils sont fiers de leurs progénitures, brillants étudiants…Les relations entre les deux familles sont amicales, puis tendues finissent par une réconciliation des 2 papas sur un pédalo.
"- Je les ai vus arriver tous les deux, fous de joie de se retrouver, avec leurs sérénades bizarres, j'avoue que j'ai eu la trouille et je me suis dégonflé ! J'ai demandé, avec leurs accords, à Pascal Jardin de se rabattre sur autre chose. Et le résultat fut cette histoire un peu mollassonne. Rien d'explosif !-".
Des remarques, des observations sur la Méditerranée, le pastis, la chaleur ou l'éducation des enfants, qui feraient s'endormir un tube de Guronsan. Quant à la romance assez mesquine de Franck Fernandel et Marie Dubois, elle est d'une telle banalité qu'on se demande pourquoi un mariage viendrait conclure tant de bêtise. Je suppose que Grangier n'a pas eu son mot à dire pendant le tournage et qu'il a juste fait figure de… figurant. Bon, les deux amis qui n'avaient plus rien à prouver, se sont fait plaisir. C'était leur droit le plus strict. Mais ils auraient pu le faire autrement. Du moins, ils n'étaient pas obligés d'accepter une histoire qui n'était pas prévue au départ. D'autant que, très curieusement, on ne retrouve pas la complicité que Fernandel avait avec Bourvil dans La cuisine au beurre. Heureusement, Fernandel embrayera avec Don Camillo en Russie et Gabin avec l'excellent Le tonnerre de Dieu.
C'est beau l'Amitié. Mais on a eu chaud ! Et le soleil de la côte d'Azur n'y est pour rien..
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